Dans cette revue de presse du vendredi 19 février, l'actualité politique qui s'agite en Algérie à l'approche des deux ans du Hirak, Emmanuel Macron qui propose que 3 à 5 % des vaccins détenus par les pays riches soient redistribués en Afrique, et puis cette question : observera-t-on, après la pandémie, le retour de l'insouciance des années 20 ?
Dans son discours télévisé jeudi soir, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale et un remaniement ministériel sous 48 heures. El Khabar revient sur les principaux points de l'intervention du chef de l’État algérien, qui a également gracié des prisonniers du Hirak, le mouvement populaire qui fête ses deux ans. Concernant le remaniement, Le Soir d’Algérie croit savoir qu’il "concernerait six à sept départements ministériels jugés défaillants" mais "le Premier ministre Abdelaziz Djerad sera, lui, reconduit jusqu’aux législatives", dont la date n’est pas encore connue. Le Monde estime surtout que "le président Tebboune tente de reprendre la main après trois mois d’absence", après avoir été touché par le Covid-19 et soigné en Allemagne.
Emmanuel Macron est en une du Financial Times. Dans une interview accordée au célèbre quotidien britannique, le président de la République "exhorte l'Europe à envoyer des vaccins en Afrique". Mais pour les Les Échos, "sur le plan géopolitique, il s'agit aussi pour la France et ses alliés de couper l'herbe sous le pied aux stratégies d'influence - la diplomatie du vaccin - mises en œuvre par la Chine ou la Russie, qui distribuent déjà leurs vaccins dans de nombreux pays."
Comment sera le monde de demain ? L'Opinion s'interroge avec optimisme : "Vaccins, technologies, extravagance, productivité, croissance... La pandémie débouchera-t-elle sur de nouvelles années folles, une fois levées les restrictions de liberté ?"