
Les actionnaires du constructeur automobile français PSA ont approuvé, lundi, la fusion avec Fiat-Chrysler (FCA) pour former Stellantis, le quatrième groupe automobile mondial.
Une étape de plus dans le projet de fusion entre PSA et FCA. Après le feu vert de l'Union européenne, les actionnaires du constructeur automobile français ont approuvé, lundi 4 janvier, à la quasi-unanimité des voix le plan devant donner naissance à terme à Stellantis, quatrième groupe automobile mondial par les ventes en volume.
Au cours d'une assemblée générale en ligne, les actionnaires ont validé à plus de 99,8 % les trois résolutions concernant la fusion. Sa date effective doit être annoncée "très rapidement", selon le président du directoire de PSA et futur directeur général de Stellantis, Carlos Tavares.
Une première assemblée générale réunissant les actionnaires à droit de vote double avait également validé la fusion plus tôt lundi matin.
"J'ai rarement eu le sentiment autant qu'aujourd'hui de vivre un moment d'histoire", a déclaré l'emblématique président du conseil de surveillance de PSA, Louis Gallois, qui prend sa retraite à l'issue de cette fusion.
Carlos Tavares a justifié l'opération par la nécessité de partager les coûts face à la transition énergétique, et d'avoir une assise mondiale plus équilibrée avec un accès aux marchés américains.
Les actionnaires de référence de PSA (la famille Peugeot, le groupe chinois Dongfeng et l'État français) avaient déjà donné en amont leur bénédiction à cette fusion.
Avec AFP