La Commission européenne a recommandé, mardi, aux États membres de l'UE de faciliter la reprise du trafic avec le Royaume-Uni, suspendu par de nombreux pays depuis la découverte d'une nouvelle souche du Covid-19 outre-Manche, afin "d'éviter les ruptures de la chaîne d'approvisionnement".
La Commission européenne a recommandé, mardi 22 décembre, la levée des interdictions des liaisons aériennes et ferroviaires avec la Grande-Bretagne décidées après la découverte d'une nouvelle souche du coronavirus au Royaume-Uni.
L'exécutif européen souhaite avec cette levée garantir les déplacements essentiels et éviter des perturbations dans les chaînes d'approvisionnement.
Il déconseille cependant les déplacements non-essentiels en provenance ou à destination du Royaume-Uni.
"Les citoyens de l'Union et les citoyens britanniques se rendant dans leur État membre ou pays de résidence, ainsi que les ressortissants de pays tiers qui jouissent de droits de libre circulation dans l'UE devraient être exemptés de toute restriction temporaire supplémentaire à condition qu'ils subissent un test ou une quarantaine", précise la recommandation.
"Le personnel de transport, au sein de l'UE, devrait être exempté de toute interdiction de voyager à travers toute frontière et des exigences de test et de quarantaine lorsqu'il traverse une frontière pour se rendre à un navire, un véhicule ou un avion et en revenir", ajoute la recommandation.
L'accord des États membres n'est pas acquis
La plupart des États membres de l'UE ont suspendu les liaisons et les déplacements par air, mer, chemin de fer et route avec le Royaume-Uni après l'apparition dans ce pays d'une variante du virus. Les mesures ont été prises "par précaution" pour une durée de 24 à 48 heures, mais l'Allemagne et le Luxembourg ont décidé de prolonger la fermeture de leurs frontières jusqu'au 6 janvier.
La recommandation a été demandée à la Commission pour permettre le retour des chauffeurs routiers bloqués aux Royaume Uni par la fermeture du tunnel sous la Manche.
Ces préconisations seront soumises aux ambassadeurs de l'UE dans la journée. Mais l'accord des États membres n'est pas acquis, a averti un diplomate européen.
Avec Reuters et AFP