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À l'appel de plusieurs organisations syndicales et de collectifs, les patrons et personnels de discothèques se mobilisent ce lundi. Il dénoncent notamment la tenue de dizaines de fêtes clandestines.

Les discothèques sont fermées depuis le 14 mars dernier. Et elles n'ont jusqu'à présent aucune perspective pour une réouverture. "Ce sera de la folie" de les rouvrir, affirmait Emmanuel Macron lors de son interview à Brut, le 4 décembre. 

Malgré le dispositif d'aide très important mis en place par le gouvernement, au moins 314 clubs ont déjà mis la clé sous la porte, et sans perspective de réouverture, l'avenir s'annonce sombre pour un certain nombre d'autres discothèques. 

Leurs patrons dénoncent la tenue de nombreuses fêtes clandestines, qui pour la plupart ne sont pas inquiétées par les forces de l'ordre. Des fêtes clandestines aux allures de plus en plus professionnelles. Certains participants y payent jusqu'à 150 euros de droit d'entrer. 

La mobilisation à Paris lundi a commencé par une opération escargot sur le boulevard périphérique, rapidement empêchée par la préfecture de police, des rencontres impromptues avec plusieurs ministres. Elle se terminera dans la soirée par une "belle surprise", sans que les organisateurs n'en disent plus. Entre temps, les patrons de discothèques rejoindront en début d'après-midi les patrons de restaurants et de bars, qui eux aussi se mobilisent.