
Lors d'une visite sur le site du groupe Framatome du Creusot, Emmanuel Macron a assuré mardi que "l'avenir énergétique et écologique" de la France continuerait de passer "par le nucléaire".
"Notre avenir énergétique et écologique passe par le nucléaire", a déclaré Emmanuel Macron lors d'une visite sur le site du groupe Framatome du Creusot, mardi 8 décembre.
"Pourvu qu'on progresse sur les déchets et la sûreté, le nucléaire est une énergie décarbonée, une énergie sûre" qui doit rester "un pilier de notre mix énergétique", a-t-il estimé, tout en demandant également "un très haut niveau d'énergies renouvelables".
"Le nucléaire, la pierre angulaire de notre autonomie"
"Le nucléaire restera la pierre angulaire de notre autonomie stratégique", a d'ailleurs affirmé Emmmanuel Macron. "Pourvu qu'on progresse sur les déchets et la sûreté, le nucléaire est une énergie décarbonée, une énergie sûre" qui doit rester "un pilier de notre mix énergétique", a-t-il estimé, tout en demandant également "un très haut niveau d'énergies renouvelables."
Si Emmanuel Macron a dit n'avoir "jamais été partisan du tout nucléaire" parce qu'il est nécessaire de ne pas dépendre d'une seule source, "l'atome doit continuer à être un pilier pour les décennies à venir".
En même temps, "la production d'énergie renouvelable (...) doit fortement augmenter, car la France aujourd'hui n'est pas au rendez-vous, ni de ses engagements, ni de ses ambitions", a-t-il ajouté, alors que la France veut réduire à 50 % la part du nucléaire pour 2035.
"Mais renoncer au nucléaire, totalement ou trop rapidement, ce serait ouvrir comme d'autres pays l'ont fait des centrales à charbon ou à gaz ou importer de l'énergie carbonée. Et cela, nous nous y sommes refusés", a-t-il encore souligné.
Concernant la filière EPR, Emmanuel Macron a dit souhaiter que le travail d'études sur la construction de nouveaux réacteurs "s'achève dans les prochains mois afin que tous les éléments nécessaires soient disponibles avant la fin du quinquennat" en 2022.
"L'ensemble des Français pourront choisir en connaissance de cause, en parfaite transparence. La décision définitive de construction de nouveaux réacteurs doit être préparée et devra être prise au plus tard en 2023 lorsque Flamanville 3 sera entré en service", a complété le chef de l'État.
Porte-avion à propulsion nucléaire
En déplacement sur le site du fabricant de réacteurs nucléaires Framatome, Emmanuel Macron a, en outre, annoncé que le futur porte-avions français serait, comme le Charles-de-Gaulle, à propulsion nucléaire, estimant que "notre avenir énergétique et écologique passe par le nucléaire".
Pour le chef de l'État, l'autonomie stratégique de la France, "c'est bien sûr la dissuasion, dans toutes ses composantes, c'est bien sûr la propulsion de nos sous-marins nucléaires lanceurs d'engins comme d'attaque, c'est aussi la propulsion nucléaire de nos porte-avions".
"C'est pourquoi j'ai décidé que le futur porte-avions qui dotera notre pays et notre marine sera comme le Charles-de-Gaulle à propulsion nucléaire", a-t-il annoncé.
Avec AFP et Reuters