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"Valéry Giscard d'Estaing, l'Européen (1926-2020)"

La disparition à 94 ans de l’ancien président de la République, un peu plus d’un an après celle de Jacques Chirac, fait la une des journaux français ce jeudi matin. Revue de presse spéciale consacrée à la vie de celui que l'on surnommait VGE.

Le Figaro salue la mémoire de Giscard "l'Européen", Libération titre "un septennat et au revoir" tandis que Le Parisien-Aujourd'hui en France évoque le "destin" d'un homme politique dont "le bilan ne manque pas d'allure", mais "l'âge, la fatigue et le Covid-19 ont fini par avoir raison de lui".

Pour L'Opinion, quotidien libéral, VGE fut un "modernisateur sous-estimé" qui "a considérablement dépoussiéré la société et libéralisé l'économie". Pour L'Humanité, journal du parti communiste, "son septennat aura été marqué par des évolutions sociétales comme le droit à l'avortement, mais aussi l'installation du chômage de masse et un abaissement de l'intervention de l'État au nom de la compétitivité économique".

Finalement, le giscardisme c'est quoi ? C'est "l'incarnation d'une droite libérale et pro-européenne", analyse La Croix. Sa présidence fut également marquée par l'affaire des diamants de Bokassa, "le boulet du septennat giscardien", selon Le Monde.

À l'étranger, que dit la presse ? Pour le Frankfurter Allgemeine Zeitung, "l'unification de l'Europe et l'amitié franco-allemande font partie de l'œuvre de sa vie", Le Soir de Bruxelles se souvient de "l'homme qui voulait moderniser la France" et pour le Corriere della Sera, il fut "un aristocrate qui a su moderniser la société civile".

Comme le rappelle aussi L'Équipe, le "troisième président de la Ve République restera le premier à s'être mis en scène en sportif. Skieur et joueur de tennis amateur, il avait amené le Tour de France sur les Champs-Élysées".