Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a annoncé, dimanche, un ambitieux plan de vaccination contre le Covid-19, dont une grande partie de la population pourrait bénéficier d'ici l'été 2021.
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Le gouvernement espagnol mise gros sur le vaccin contre le Covid-19. Après huit mois d'angoisse et plus de 42 000 morts, Madrid a annoncé, dimanche 22 novembre, un grand plan de vaccination contre le Covid-19 pour protéger une grande partie de la population d'ici à l'été prochain.
"Nos prévisions sont que, dans tous les scénarios raisonnables, une partie très substantielle de la population espagnole pourra être vaccinée, avec toutes les garanties, au cours du premier semestre", a déclaré le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, lors d'un déplacement dans la région de La Rioja (Nord).
Alors que le pic de la seconde vague semble être passé, le dirigeant socialiste a assuré que l'Espagne serait "le premier pays de l'UE, avec l'Allemagne, à avoir un plan global de vaccination" pour ses 47 millions de citoyens.
Ce plan doit être adopté, mardi, lors du prochain Conseil des ministres, a-t-il précisé, ajoutant que son gouvernement travaillait à sa préparation depuis septembre et que l'Espagne disposait d'une "importante infrastructure logistique" pour la distribution des vaccins.
Dernière phase d'essai
Ces déclarations interviennent alors que les annonces prometteuses se multiplient pour la commercialisation des vaccins tant attendus.
Mercredi, l'Agence espagnole des médicaments a autorisé le lancement dans le pays de la dernière phase d'essai d'un vaccin en deux doses du groupe américain Johnson & Johnson, qui sera aussi menée dans huit autres pays.
Il y a un mois, Madrid avait donné son feu vert au futur achat de 31,5 millions de doses du vaccin développé par AstraZeneca et l'université d'Oxford, dans le cadre d'une commande de la Commission européenne auprès de cette entreprise pharmaceutique portant sur l'achat de 300 millions de doses pour l'ensemble de l'UE.
Le gouvernement espagnol suit aussi de près les travaux de l'alliance Pfizer/BioNTech, qui a annoncé vendredi qu'elle déposerait ce même jour une demande d'autorisation d'urgence pour commercialiser son vaccin aux États-unis.
Avec AFP