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Le Parlement turc a accédé à la demande du président Recep Tayyip Erdogan, mardi, d'envoyer des militaires en Azerbaïdjan afin de participer à une mission russo-turque de surveillance du cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh, aux côtés des soldats russes.

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Sans surprise, Recep Tayyip Erdogan a obtenu, mardi 17 novembre, le feu vert du Parlement turc pour envoyer des militaires en Azerbaïdjan afin de participer à une mission russo-turque de surveillance du cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh.

Dans une motion envoyée à l'Assemblée nationale, le président turc demandait l'autorisation d'envoyer des soldats en Azerbaïdjan pour mettre sur pied un "centre de coordination" avec la Russie pour surveiller le respect de la trêve.

Les militaires envoyés par la Turquie, pays qui soutient l'Azerbaïdjan, seront déployés pour "prendre part aux activités du centre de coordination qui sera établi avec la Russie" et "assurer le respect du cessez-le-feu", selon le texte.

Cette autorisation de déploiement, dont l'obtention n’était qu'une formalité, sera valable pour une durée d'un an et le nombre de militaires déployés sera fixé par la présidence.

L'Azerbaïdjan et l'Arménie ont signé la semaine dernière un accord parrainé par la Russie mettant fin à plusieurs semaines d'affrontements meurtriers dans le Haut-Karabakh, région séparatiste d'Azerbaïdjan à majorité arménienne.

Pour surveiller le respect de cet accord, qui consacre les gains territoriaux de Bakou et prévoit l'évacuation par les Arméniens de certaines zones, Moscou a commencé ces derniers jours à déployer une force de "maintien de la paix".

Même si la Turquie n'est mentionnée nulle part dans cet accord, Ankara a rapidement affirmé après sa signature que des militaires turcs prendraient part à l'observation du cessez-le-feu depuis le centre de coordination.

Des responsables turcs et russes ont discuté vendredi et samedi à Ankara des modalités de fonctionnement de ce centre, dont la date d'ouverture et le lieu n'ont pas été annoncés.

Avec AFP