
"Quoi que je dise, quoi que je fasse, je serai critiqué", a rétorqué le fils du président français Jean Sarkozy, 23 ans, à ceux qui s'élèvént contre sa probable nomination à la tête de l'Epad.
REUTERS - "Quoi que je fasse, je serai critiqué", répond Jean Sarkozy à ceux qui l'accusent d'user de son patronyme pour prendre la tête de l'Etablissement public d'aménagement de La Défense (Epad), premier quartier d'affaires européen.
L'opposition crie au népotisme et juge que Jean Sarkozy, 23 ans, n'a pas les qualifications requises. Des critiques reprises sur internet, où une pétition circule et les moqueries pleuvent.
"Depuis que je me suis lancé en politique, j'ai toujours fait l'objet de critiques. Quand on fait ce métier, il faut s'y attendre, s'y préparer", déclare Jean Sarkozy dans un entretien à paraître mardi dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Le fils cadet du président de la République a été élu en 2008 conseiller général du canton de Neuilly-Sud, la ville où il a grandi.
Il dénonce "des attaques très partiales".
"Depuis deux ans, je suis sur le terrain, je travaille, j'ai toujours été soutenu par ma majorité. Mais quoi que je dise, quoi que je fasse, je serai critiqué. Ce procès en légitimité, on me le fera toujours", dit-il. "Si je devais être jugé aux raccourcis, aux critiques, aux amalgames dont je suis l'objet, je serais probablement condamné à la perpétuité."
Jean Sarkozy reconnaît avoir parlé avec son père de sa nomination à la tête de l'Epad, qui pourrait intervenir le 4 décembre.
"Il est évident que j'ai informé ceux qui me sont proches, c'est normal. Cela dit, je trace ma route", ajoute-t-il.
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