Douze autres éléphants ont été retrouvés morts au Zimbabwe, portant à 34 le nombre de pachydermes qui, en un mois, ont succombé vraisemblablement à une même bactérie, ont déclaré lundi les autorités en charge de la faune sauvage.
Les morts mystérieuses d'éléphants se poursuivent au Zimbabwe. Douze autres pachydermes ont été retrouvés morts, s'ajoutant 22 autres morts en un mois, vraisemblablement à cause de la même bactérie, ont déclaré lundi 28 septembre les autorités en charge de la faune sauvage.
"Au total, 34 carcasses ont été retrouvées (...) mais d'autres n'ont pas encore été localisées", a déclaré le directeur de l'Autorité des parcs et de la faune, Fulton Upenyu Mangwanya.
Les animaux sont morts entre le 24 août et le 23 septembre à proximité du parc de Hwange, la plus importante réserve du Zimbabwe, située près de la frontière avec le Botswana.
"Ils ont été retrouvés couchés sur le ventre", ce qui suggère "une mort extrêmement soudaine", a précisé Fulton Upenyu Mangwanya.
Les tests menés au Zimbabwe indiquent une maladie causée par des infections bactériennes.
La piste de l'empoisonnement par des braconniers écartée
Les gardes forestiers avaient craint dans un premier temps un empoisonnement par des braconniers, mais cette piste a été écartée car les animaux étaient retrouvés avec leurs défenses intactes.
D'autres analyses doivent être menées en Afrique du Sud, mais aussi dans des laboratoires au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Les éléphants sont en surpopulation au Zimbabwe, qui compte plus de 84 000 individus, pour une capacité écologique estimée entre 45 000 et 50 000.
Dans la réserve de Hwange, qui compte entre 45 000 et 53 000 éléphants sur quelque 14 600 km², nombre d'entre eux sont ainsi morts de faim et de soif ces dernières années.
Au Botswana voisin, qui compte 130 000 éléphants en liberté, soit la plus importante population au monde, la mort mystérieuse cette année de plus de 300 pachydermes a été attribuée à des toxines naturelles.
Avec AFP