
Quelque 394 plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) ont été prononcés depuis le mois de mars, contre 249 sur la même période l'an dernier, selon les statistiques du ministère du Travail publiées jeudi. Cela représente près de 57 000 ruptures de contrats de travail.
Depuis le confinement du mois de mars dernier en France en raison du Covid-19, le nombre de plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) a atteint 394, soit 145 de plus que sur la même période en 2019, selon les statistiques du ministère du Travail publiées jeudi 17 septembre.
Dans le cadre de ces PSE initiés du 1er mars au 13 septembre, près de 57 000 ruptures de contrat de travail sont envisagées au total, selon la Dares, service des statistiques du ministère. C'est environ trois fois plus que sur la même période en 2019, un ratio déjà observé en août.
Après avoir chuté au mois d'août, le nombre hebdomadaire de PSE repart à la hausse début septembre : de 10 durant la dernière semaine d'août, il est passé à 19 au cours de la première semaine de septembre, puis à 30 durant la suivante.
Par ailleurs, près de 3 200 licenciements collectifs pour motif économique, hors PSE, ont été initiés depuis début mars. Ces procédures concernent dans plus de neuf cas sur dix des licenciements de moins de 10 salariés.
Le nombre des procédures de restructuration est resté longtemps faible du fait du chômage partiel massif déployé depuis le début de la crise sanitaire.
En juillet, 2,4 millions de salariés auraient effectivement été concernés par le chômage partiel (soit un peu moins de 15 % des salariés du privé), après 4,5 millions en juin, 7,9 millions en mai, 8,8 en avril et 7,2 en mars.
La reprise des offres d'emploi en ligne, elle, se confirme : le nombre d'offres publiées du 7 au 13 septembre se situe à 132 % du niveau pré-confinement.
Avec AFP