Incarcéré depuis près de six mois, le journaliste Khaled Drareni, symbole du combat pour la liberté de la presse en Algérie, reste derrière les barreaux après sa condamnation en appel à deux ans de prison ferme. Le verdict a déclenché les protestations de ses soutiens. "Cette décision est terrible. En plaçant Khaled en détention, le pouvoir algérien s'est enfermé lui-même dans une logique de répression", a déclaré à la presse Christophe Deloire, secrétaire général de l'organisation Reporters Sans Frontières.
Également au sommaire, les dirigeants ouest-africains de la Cédéao espèrent la mise en place d'une autorité civile de transition dans les "prochains jours" au Mali, après des entretiens avec la junte qui y a pris le pouvoir le mois dernier, a déclaré le président ghanéen. Le président Nana Akufo-Addo a déclaré que le bloc régional de la Cédéao lèverait les sanctions "dès que" les civils seraient en place pour prendre le relais, ajoutant : "Nous espérons que nous parlons de jours et non de semaines."
Par ailleurs Moussa Traoré, ancien président du Mali de 1968 à 1991 avant d'être renversé par un coup d'État militaire, est décédé mardi à l'âge de 83 ans.
Enfin en Côte d'Ivoire, l'opposition dénonce un Conseil Constitutionnel "aux ordres" du pouvoir. L'institution a dévoilé lundi soir les candidatures validées pour l'élection présidentielle. Quatre personnalités seulement ont été retenues : Alassane Ouattara, Henri Konan Bedié, Pascal Affi Nguessan, Bertin Konan Kouadio. Les autres candidatures ont été retoquées car, selon le Conseil Constitutionnel, elles n'ont pas réussi à obtenir le nombre de parrainages suffisant, soit 1% de l'électorat dans la moitié des régions du pays.