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La Japonaise Naomi Osaka, très impliquée dans le mouvement Black Lives Matter, a décroché samedi son deuxième US Open en retournant la situation en finale face à la Biélorusse Victoria Azarenka (1-6, 6-3, 6-3).

De son boycott retentissant au tournoi de Cincinnati jusqu'à son deuxième triomphe à l'US Open, 17 jours sont passés et le tennis a trouvé sa championne. Le Japonaise Naomi Osaka (9jusque-là) a remporté samedi l'US Open, son troisième titre du Grand Chelem, en retournant une finale mal entamée face à la Biélorusse Victoria Azarenka (27e) 1-6, 6-3, 6-3.

À 22 ans, Osaka, déjà lauréate à Flushing Meadows en 2018 et à l'Open d'Australie en 2019, retrouvera lundi le 3e rang au classement WTA. "Je n'ai pas envie de jouer plus de finales contre toi, c'était trop dur", a déclaré Osaka à l'adresse de son adversaire au moment de recevoir son trophée.

Retournement du match 

Menée 6-1, 2-0 sans avoir existé, l'ex-numéro 1 mondiale a soudain retrouvé son jeu et en particulier son service. Et petit à petit, c'est elle qui a mis la main sur le match.

La partie est alors devenue à sens unique, mais en faveur d'Osaka cette fois, jusqu'à 4-2 pour la Japonaise dans la dernière manche. À ce moment, Azarenka a eu un sursaut, en reprenant la mise en jeu de son adversaire pour revenir à 4-3. Mais Osaka a immédiatement repris l'avantage et conclu dans la foulée.

"Jamais deux sans trois"

"Jamais deux sans trois, comme on dit. Il faudra que je réessaye…", a commenté pour sa part Azarenka, elle aussi ex-numéro 1 mondiale, en référence à ses deux finales perdues à l'US Open de 2012 et de 2013. Elle reste donc avec deux titres majeurs au compteur : l'Open d'Australie en 2012 et en 2013.

À 31 ans, elle revient cependant au plus haut niveau après avoir accouché en 2016 et repoussé son retour jusqu'à la mi-saison 2018, en raison d'une bataille judiciaire pour la garde de son fils.

Avec AFP