Un mois après la double explosion tragique du 4 août qui a dévasté des pans entiers de Beyrouth, faisant 191 morts et plus de 6 500 blessés, les habitants de la capitale libanaise tentent toujours de panser leurs plaies. Les envoyés spéciaux de France 24 ont suivi l'un des médecins chargés de la reconstruction faciale de certains blessés gravement touchés.
Défigurés par la double explosion meurtrière survenue le 4 août dans le port de Beyrouth, qui a fait 191 morts et plus de 6 500 blessés, de nombreux blessés graves devront attendre au moins deux ans et parfois plusieurs opérations de reconstruction faciale pour retrouver leur visage.
Les envoyés spéciaux de France 24 ont rencontré le docteur Nabil Hakayem, chirurgien plastique à l'Hôtel Dieu de Beyrouth, qui soigne notamment Rita et Mabelle. “Nous avons beaucoup d'atteintes faciales, car le souffle de l’explosion a projeté les gens sur les portes ou sur les murs, ou bien qui a projeté les murs et les portes sur les gens”, confie-t-il.
Une centaine de blessés graves sont toujours traités à l'Hôtel Dieu.