Les commémorations de l'Achoura, qui correspond pour les chiites au 10e jour du mois sacré de Mouharram, ont débuté à Beyrouth au Liban. Mais en raison du Covid-19, la communauté n'a pas été autorisée à se rassembler. Reportage de nos envoyées spéciaux, Zohra Ben Miloud et Thameen Kheetan.
En plein cœur du quartier chiite de Khanda el-Ghamik, à Beyrouth, des milliers de croyants se retrouvent habituellement au pied de cette mosquée pour commémorer la mort de l'imam Hussein, à l'occasion de l'Achoura. Mais cette année, en raison de la pandémie de Covid 19, les rues sont vides au Liban, vendredi 28 août. Chacun est appelé à se recueillir chez lui.
Le rituel de l'auto-flagellation a été interdit par les autorités religieuses. Mais l'Achoura est aussi un moment de partage. Alors, les dons de repas sont maintenus.
Les autorités libanaises prévoient un assouplissement des mesures de confinement dans les prochains jours. Les rassemblements religieux dans les mosquée et les églises restent, eux, interdits.