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Au Honduras, le président arrivé au pouvoir après le putsh du 28 juin a abrogé, ce lundi, un décret restreignant les libertés dans le pays. Pour la première fois, il a aussi évoqué un possible retour du président déchu, Manuel Zelaya.
Le président putschiste du Honduras, Roberto Micheletti, a annoncé lundi l'abrogation d'un décret qui a restreint les libertés pendant une semaine dans le petit pays d'Amérique centrale.
"Nous avons abrogé le décret en conseil des ministres, le décret dans son intégralité est abrogé complètement", a dit Micheletti au cours d'une conférence de presse à Tegucigalpa, la capitale.
Le gouvernement de M. Micheletti, issu d'un coup d'Etat qui a renversé et expulsé du pays le président Manuel Zelaya le 28 juin, avait signé le 27 septembre un décret limitant les libertés de circulation, réunion et de presse, et autorisant les arrestations sans mandat.
Deux médias opposés au coup d'Etat, Radio Globo et la chaîne 36 de télévision, avaient été fermés le lendemain.
L'abrogation du décret était une des conditions posées par le président déchu Manuel Zelaya, réfugié à l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa depuis son retour clandestin le 21 septembre, pour entamer un dialogue avec le régime de M. Micheletti.
M. Micheletti a fait un autre pas en laissant entendre qu'il admettait un retour au pouvoir de M. Zelaya, mais uniquement après les élections législatives et présidentielle du 29 novembre.
"S'il y a des élections transparentes dans le pays et si nous élisons un nouveau président, on peut alors parler de n'importe quel scénario, de n'importe quelle solution", a-t-il à Canal 5 en réponse à une question sur la possibilité d'un retour au pouvoir du président déchu.