Les données de santés sont au coeur de notre vie privée. Des data dites "sensibles", que les acteurs de la médecine manipulent comme de la nitroglycérine. Elles font en effet l'objet de bien des convoitises, malgré la protection particulière dont elles bénéficient en vertu de textes réglementaires comme le RGPD ou du code de santé publique. Des régulateurs aux géants de la tech : qui sont ceux qui veulent jouer avec nos données ? Enquête à suivre.
Elles ont suscité des inquiétudes quant au respect de la vie privée : les applications de « contact tracing » sont déployées depuis plusieurs semaines par les pays Européens qui rouvrent peu à peu leurs frontières et leurs économies. L'Allemagne lance la sienne en ce moment, après l'Italie et la France. Peuvent-elles aider à prévenir une seconde vague épidémique ? Reportage.
En France, c'est le Health Data Hub qui fait parler de lui. Cette plateforme est censée croiser les données de santé pour nous protéger. Mais elle a choisi une solution américaine pour les héberger. De quoi faire grincer les dents des défenseur du cloud souverain ! Guillaume Grallet du magazine Le Point nous explique.
Ces données sont aussi au centre des territoires. Elles peuvent aider à la relance des espaces urbains et ruraux. Comment les connecter pour en faire un ciment entre les citoyens et les institutions locales ? C'est avant tout une question de confiance. Guillaume Cordonnier est le co-auteur pour Capgemini du rapport "Données, territoires et citoyens". Il est notre invité.
Vos jeux de clés, les machines à carte bleues ou encore les boutons d'ascenseurs représentent des nids à bactéries qu'il faut éviter de toucher. Une société française, MZ technologies, revisite les hologrammes pour apporter une solution. Elle vient de mettre au point un boîtier actif : l'Holo-box. Sorte de clavier virtuel, il permet d’indiquer l'étage souhaité sans toucher aucune surface, l'idée étant d’utiliser l'holographie pour briser la chaîne de contamination du virus. Démonstration.