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Campagne présidentielle en Pologne : "Les LGBT ne sont pas des personnes, mais une idéologie"

Dans la presse, ce matin, la campagne pour la présidentielle en Pologne, et les attaques homophobes du président sortant Andrzej Duda, candidat à sa propre succession. La mort, dimanche, au Canada, de la militante égyptienne, Sarah Hijazi, figure de la communauté LGBT arabe. Un beau geste signé Marcus Rashford, l’attaquant du club britannique Manchester United, au Royaume-Uni. Et une contravention pour le moins étonnante, en Autriche.   

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Le Monde relève qu’Andrzej Duda, du parti national conservateur Droit et justice a donné à sa campagne «un retentissement international inattendu», par ses attaques contre les  LGBT, au sujet desquelles il a notamment déclaré, qu’elles n’étaient pas des personnes, mais une «idéologie» comparable à une «sorte de néo-bolchévisme». Des propos condamnés à la fois par les médias étrangers et la communauté internationale. Mais Le Monde rappelle que «l’instrumentalisation de la question des minorités sexuelles n’est pas nouvelle en Pologne», où elle avait déjà «beaucoup animé les débats politiques avant les élections européennes et législatives» de 2019.

Sarah Hijazi, elle, avait été arrêtée en Egypte en 2017, pour avoir brandi le drapeau arc-en-ciel, le symbole de la cause homosexuelle, lors d’un concert au Caire. Un geste associé à la promotion d’une «pensée déviante». L’Orient Le Jour rapporte que la jeune femme, exilée au Canada depuis deux ans, s’est donné la mort, dimanche, à l’âge de 30 ans. D’après le quotidien libanais, sa disparition suscite «une grande émotion au sein de la communauté LGBT arabe», réveillant «le souvenir douloureux d’un espoir déçu». 

Dans la presse, également, le match inédit, qui vient d’opposer Marcus Rashford, attaquant de Manchester United, à Boris Johnson, Premier ministre britannique. Le jeune footballeur a lancé lundi une offensive contre le refus du gouvernement de prolonger les repas gratuits pour les écoliers pauvres durant l’été. Résultat : en moins de 24 h, Boris Johnson a été contraint de capituler - et c’est à la Une, ce matin, de toute la presse outre-Manche. «Rashford : 1, Johnson : 0», titre The I, qui voit en Rashford «le nouveau héros des classes populaires».  

Enfin, je vous propose de jeter un cil au Guardian, qui rapporte qu’un homme a été condamné à payer une contravention, à Vienne, en Autriche…. pour émission de flatulences, en présence de policiers. Un motif de poursuite que la maréchaussée locale a tenu à justifier sur Twitter, expliquant que «bien évidemment, personne ne (pouvait) être poursuivi pour s’être laissé aller accidentellement», mais que le contrevenant avait eu un comportement «provocateur et peu coopératif» envers des policiers quelque minutes avant l’incident, et que celui-ci constituait, donc, un acte délibéré, une «atteinte à la décence publique». Qui sème le vent récolte la tempête…