Au menu du Journal de l'Afrique ce lundi, les manifestations contre le racisme et les violences policières se multiplient sur le continent. Des cortèges ont défilé au Ghana, au Kenya, mais aussi en Afrique du sud, où la mobilisation prend une autre dimension en raison du passé ségrégationniste dans le pays.
Également au sommaire ; alors que Laurent Gbagbo vient de voir ses conditions de libération conditionnelle assouplies et que son retour en Côte d'Ivoire n'a jamais été aussi envisageable, le FPI poursuit son changement de stratégie. Après avoir boycotté toutes les élections depuis 2011 et la chute de Laurent Gbagbo, le parti a décidé de se lancer dans la course. Avec l'opération "inondation électorale", le FPI va inciter ses militants à s'inscrire massivement sur les listes en vue de la présidentielle. Depuis 2015, le parti est scindé en deux factions : d'un côté les "Gbagbo ou rien", de l'autre le FPI officiel, reconnu par les autorités.
A la une aussi, l'ouverture à Paris, du procès de Lamine Diack, l'ancien patron sénégalais de l'athlétisme mondial. Avec plusieurs autres prévenus, dont son fils - absent lors du procès -, il est accusé d'avoir protégé des athlètes russes dopés dans les années 2010 et risque jusqu'à dix ans de prison.
Enfin, le centre du Togo est réputé pour être le grenier des zones urbaines. Dans cette région sont cultivés l'essentiel des produits agricoles. Il y a un peu plus de deux mois, les grossistes affluaient des pays voisins. Mais depuis l'apparition du Covid-19, les ventes ont fortement diminué avec la fermeture des frontières terrestres. L'ensemble du secteur agricole est affecté : producteurs, grossistes, transporteurs et manutentionnaires.