Dans la presse, le début, aujourd’hui, de la deuxième phase, très attendue, du déconfinement en France. Une tribune de l’ancien président des Etats-Unis Barack Obama sur la crise provoquée par la mort, il y a une semaine, de George Floyd. Et l’arrestation… d’un pigeon, en Inde.
Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile.
Après plus de deux mois sous cloche, de nombreux Français reprennent ce matin le chemin du travail - des Français qui ont «des fourmis dans les jambes» et veulent «repartir de l’avant», d’après Le Figaro - qui cite notamment les cafetiers et les restaurateurs, dont les activités sont particulièrement menacées.
"En France, les cafés oui, StopCovid non», titre le quotidien suisse Le Temps, qui note que la réouverture des cafés et des restaurants aujourd’hui est très attendue par les Français, mais que l’application de traçage des personnes infectées provoque en revanche beaucoup de réticences : 45% des Français, seulement, se disant prêts à l’installer sur leur téléphone, selon un sondage. Pour le politologue cité par le journal, «les Français sont contradictoires, (car) tout en s’inquiétant pour l’économie, ils continuent d’estimer qu’il faut placer le curseur sur le principe de précaution; (et) tout en jugeant nécessaire la prévention, ne font ni confiance aux experts ni au numérique»…
Dans une tribune publiée hier sur le site Médium, Barack Obama propose son point de vue sur la crise sociale aux Etats-Unis et invite ses concitoyens à «faire de ce moment le tournant d'un véritable changement». D’après l’ancien président, les manifestations actuelles expriment «une frustration légitime face à l'échec de plusieurs décennies pour réformer les pratiques policières et le système de justice pénal américain». Barack Obama rappelle aussi l'importance du vote : «Le taux de participation (aux) élections locales est généralement et malheureusement bas, en particulier chez les jeunes. Si nous voulons apporter un vrai changement, le choix ne se situe pas entre la protestation et la politique. Nous devons faire les deux», propose-t-il - en invitant les Américains à se «mettre au travail».
Enfin, je vous propose de jeter un cil à Slate, qui rapporte qu’un pigeon a été interpellé il y a quelques jours dans la partie indienne du Cachemire, une région qui est le théâtre de tensions entre l'Inde et le Pakistan. Le volatile avait traversé la frontière en provenance du Pakistan, donc, avec, à sa patte, un anneau où étaient inscrits des chiffres. Ces éléments ont amené les autorités indiennes, qui pensaient avoir affaire à un espion transportant un message codé, à le mettre sous les verrous. Mais après enquête, il s’est avéré que la bestiole n’était qu’un oiseau ordinaire, appartenant à un pêcheur pakistanais, adepte de courses de pigeons - le chiffre inscrit à sa patte étant simplement le numéro de téléphone de son propriétaire.