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Amazon, qui a rouvert mardi un de ses entrepôts situé dans l'Essonne, se réjouit de l'accord trouvé vendredi avec les syndicats français et renonce à se pourvoir en cassation alors que la justice lui réclamait de procéder à une évaluation des risques liés au Covid-19. La reprise à 100 % des activités du groupe doit s'étaler sur trois semaines.
Amazon, qui a vu ses six entrepôts français fermés depuis le 16 avril à la suite de deux décisions de justice lui enjoignant d'évaluer des risques liés au nouveau coronavirus avec les représentants du personnel, a annoncé mardi 19 mai renoncer à se pourvoir en cassation.
Saluant dans un communiqué la réouverture mardi de son entrepôt de Brétigny-sur-Orge (Essonne), la direction d'Amazon France dit se "réjouir que le dialogue avec les représentants du personnel, conduit dans une logique d'amélioration continue, permette d'aboutir à une reprise sereine et durable". "Au terme de la consultation, les deux parties ont accepté d'abandonner les recours en cours", ajoute le communiqué, précisant que "cela inclut la décision de porter notre affaire devant la Cour de cassation".
La cour d'appel de Versailles avait confirmé le 24 avril une ordonnance du 14 avril qui demandait à Amazon de limiter sa distribution en attendant à des produits essentiels (informatique, santé, nutrition, épicerie...) sous astreinte de 100 000 euros par infraction. Le géant du commerce en ligne, jugeant impossible de se plier à cette contrainte sans risquer des infractions, avait préféré fermer ses entrepôts, tout en poursuivant les livraisons depuis ses plateformes à l'étranger.
"Quelques ajustements"
La justice pointait des manquements de sécurité, notamment dans les vestiaires ou aux portiques d'entrée, et demandait surtout à Amazon de consulter les représentants du personnel et non d'imposer unilatéralement des mesures. Un accord est finalement intervenu vendredi avec les organisations syndicales CFDT, CGT, FO et SUD.
"Nos sites sont sûrs et l'ont toujours été", assure le communiqué mardi. Après une procédure de consultation et d'information avec les comités socio-économiques de l'entreprise, ils "ont pu reprendre leur activité avec un socle de mesures déjà en place avant la suspension d'activité, auxquels ont pu être apportés quelques ajustements".
La reprise à 100 % doit s'étaler sur trois semaines, les salariés reprenant le travail "sur la base du volontariat".
Avec AFP