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En pleine pandémie de Covid-19, le nombre de passagers transportés par le groupe Air France-KLM s'est effondré de 56,6 % en mars par rapport à la même période il y a un an, a annoncé le groupe jeudi.

Avec 3,6 millions de passagers transportés en mars 2020, le groupe Air France-KLM enregistre un recul de 56,6 % par rapport à mars 2019. Le groupe a été "fortement impacté par le Covid-19, reflétant l’extension progressive des réductions de capacité suite à l’expansion mondiale du virus", souligne-t-il dans un communiqué.

Selon les estimations d'Air France-KLM pour les mois d'avril et mai, plus de 90 % de la capacité prévue sera suspendue en raison des restrictions de voyage imposées au niveau mondial pour contrer la pandémie.

En mars, Air France-KLM et sa filiale à bas coûts Transavia ont opéré "des vols spéciaux pour rapatrier les citoyens dans leur pays d'origine, en étroite collaboration avec les gouvernements français et néerlandais", précise le groupe.

La mobilisation de nos équipes, ces dernières semaines, a permis à plus de 240 000 personnes, dont 130 000 français, de rentrer chez eux. Nous continuons à organiser le retour des ressortissants en étroite coordination avec @francediplo. #AirFranceAvecVous pic.twitter.com/YASnYcmY10

— Air France FR (@AirFranceFR) April 8, 2020

Air France-KLM précise ne pas être en mesure de fournir des informations au-delà de mai 2020, "en raison du niveau élevé d'incertitude sur la durée de la crise", et ajoute qu'il "suit l'évolution de la situation au quotidien en évaluant en conséquence si des ajustements complémentaires sont nécessaires sur le réseau".

"Soutien massif" de l'État français

Invité mercredi soir sur France 2, le ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire, a réaffirmé qu'Air France bénéficierait d'un "soutien massif" de la part de l'État, seule solution pour que la compagnie aérienne se sorte de la crise provoquée par la pandémie de coronavirus.

"Quasiment tous les avions sont cloués au sol, il n'y a quasiment plus de trafic aérien, Air France perd des milliards d'euros par mois", a dit le ministre. "Ce n'est pas un coup de pouce dont va avoir besoin Air France, c'est un soutien massif de la part de l'État", a-t-il ainsi indiqué, ajoutant : "Air France aura ce soutien massif de la part de l'État. Nous voulons à tout prix préserver cette compagnie aérienne qui est un fleuron industriel français."

Avec Reuters