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Le cap des 1 000 patients se trouvant dans un état grave a été franchi dans les hôpitaux d'Île-de-France, a alerté mercredi Martin Hirsch, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris.

Il faut "que je puisse mettre devant chaque malade grave un respirateur, je ne veux pas qu'on connaisse les difficultés qu'on a connu sur les masques sur les respirateurs", a déclaré Martin Hirsch, mercredi 25 mars sur FranceInfo.

La barre des 1 000 patients infectés par le coronavirus et se trouvant dans un état grave a été franchie dans les hôpitaux d'Île-de-France, a annoncé le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Face à l'augmentation du nombre de cas, ce dernier a lancé un "appel à l'aide".

"Efforts surhumains" des soignants

"On a besoin de toutes les équipes, de tous les personnels, qu'ils soient volontaires et qu'on fasse appel à la réquisition", a poursuivi le directeur de l'AP-HP. "Il faut (...) qu'on ait les milliers de personnes supplémentaires dont on a besoin pour être auprès des patients."

Pour les soignants qui "font des efforts surhumains", il faut "qu'on ait l'assurance qu'ils auront de la reconnaissance, je ne sais pas si c'est des primes (...) eux ne mégotent pas les efforts, il ne faut pas mégoter avec eux, c'est pour le moral des troupes", a poursuivi Martin Hirsch, réclamant également des assurances sur des médicaments en nombre suffisant.

Selon le dernier bilan établi mardi soir, la France est devenue le cinquième pays à franchir le cap des 1 000 décès imputés au coronavirus.

Le pays comptait mardi soir 22 300 cas confirmés de contamination et 10 176 personnes hospitalisées, dont 2 516 dans un état grave.

Avec Reuters