Les pays de l'Union européenne, qui avaient rappelé en juillet leurs ambassadeurs au Honduras pour protester contre la destitution du président Zelaya, vont les renvoyer à Tegucigalpa pour "aider à trouver une solution à la crise".
AFP - Les pays européens ont décidé de renvoyer leurs ambassadeurs au Honduras pour aider à trouver une solution à la crise, mais cela ne signifie pas une reconnaissance du gouvernement de facto, a annoncé samedi la présidence suédoise de l'UE.
"Le retour des ambassadeurs de l'UE à Tegucigalpa est une décision importante pour aider à rétablir l'ordre constitutionnel et un processus démocratique au Honduras, mais cela ne signifie pas une reconnaissance du gouvernement de facto", a averti la présidence suédoise dans un communiqué.
Les pays de l'Union européenne qui avaient des ambassadeurs --France, Espagne, Italie et Allemagne-- à Tegucigalpa avaient décidé de les rappeler début juillet pour protester contre la destitution du président Manuel Zelaya par un coup d'Etat militaire.
Roberto Micheletti a été désigné comme président intérimaire à la place de M. Zelaya.
Manuel Zelaya est rentré lundi dans son pays par surprise et a trouvé refuge depuis dans les locaux de l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa.
A New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a mis en garde le gouvernement de Roberto Micheletti contre toute tentative de violer l'immunité de l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa.
L'espoir d'un règlement de la crise a toutefois progressé, car les deux protagonistes ont déclaré l'un et l'autre être prêts à "dialoguer".