Les négociations sur la future relation entre le Royaume-Uni et l'Union européenne partent du mauvais pied : Boris Johnson s'est montré menaçant, jeudi, refusant que son pays s'aligne sur les règles communautaires en échange d'un accès au marché européen. Les négociations formelles doivent s'ouvrir lundi.
Le feuilleton du Brexit continue. Le gouvernement britannique a menacé, jeudi 27 février, de claquer dès juin la porte des négociations post-Brexit avec l'Union européenne faute de progrès rapides, excluant l'alignement sur les règles communautaires réclamé par Bruxelles en échange d'un accord de libre-échange avantageux.
La publication du mandat de négociation britannique a confirmé le fossé profond existant avec Bruxelles avant le début, lundi 2 mars, des complexes discussions, après la sortie du Royaume-Uni du bloc européen fin janvier.
Malgré la difficulté de la tâche, Britanniques et Européens ont dix mois pour s'entendre sur leur nouvelle relation, avant la fin, le 31 décembre, de la période de transition durant laquelle le Royaume-Uni continue d'appliquer les règles européennes. Londres exclut catégoriquement de la prolonger.
Avec AFP