En Libye, la production du pétrole est quasiment à l'arrêt depuis un mois, après la décision du maréchal dissident Khalifa Haftar de bloquer les installations pétrolières. Cela représente un manque à gagner de près 1,7 milliard de dollars pour un pays qui tire l'essentiel de ses recettes du pétrole, et qui aujourd'hui risque la faillite.
À l'origine, le maréchal Haftar voulait utiliser l'arme pétrolière pour faire pression sur la communauté internationale. Mais ses plans ont été faussés par l'épidémie de Covid-19, qui a provoqué une chute de la consommation de pétrole en Chine. Aujourd'hui, l'absence de pétrole libyen semble arranger les autres pays exportateurs de pétrole, après le ralentissement de la demande en Chine. La chute des revenus pétroliers pour l'Etat libyen se déroule donc dans l'indifférence internationale.