A la Une de la presse ce vendredi, une Saint-Valentin emprunte d’une certaine gravité en Chine sous fond de coronavirus, la brutalité de la démission du ministre des Finances au Royaume-Uni, Sajid Javid, qui révèle Boris Johnson en "homme de fer" ou encore cette courbe du chômage au plus bas depuis douze ans …
En Chine, l’heure est à la Saint-Valentin. Mais par temps de coronavirus, Cupidon n’aura pas la tâche facile, étant lui aussi soumis au contrôle de température. Si le China Daily a choisi une certaine légèreté, le Global Times rend hommage à tous les amoureux parmi les personnels soignants qui seront main dans la main sur le front de l’épidémie. En France, Le Parisien observe que tous sont accros aux sites de rencontres. Seize millions de Français ont déjà testé. Un phénomène qui séduit notamment les femmes et les plus de 50 ans.
Au Royaume-Uni, la démission surprise de Sajid Javid – poussé vers la sortie – a fait l’effet d’un coup de tonnerre. La presse britannique fustige le "brutal Boris Jonhson", désormais qualifié "d’homme de fer" par le Daily Express. Sajid Javid a refusé les conditions liées à son maintien qui l’obligeaient à se séparer de tous ses conseillers pour les remplacer par un groupe piloté depuis le cabinet de Boris Johnson. Pour le Daily Mirror, Dominic Cummings est celui qui tire les ficelles de ce remaniement présenté comme "un bain de sang". Ce conseiller spécial du Premier ministre est à l’origine de "la première crise de Boris Jonhson", titre La Vanguardia. Le journal catalan croit avoir décelé un "Raspoutine britannique" sorti de l’obscurité à la faveur du Brexit alors qui n’était qu’un simple conseiller au ministère de l’Éducation…
En France, la presse libérale se félicite du recul du chômage en France de 0,7 point l’an dernier pour s’établir à 8,1 % de la population active. Le journal Les Echos estime qu’"Emmanuel Macron est conforté par la baisse du chômage". Le journal l’Opinion salue la fin du fatalisme en matière de chômage, tandis que Le Figaro s’interroge : pourquoi le chômage est-il au plus bas depuis 12 ans ? Le mérite en revient, selon Gaëtan de Capèle, à une "politique de l’offre amorcée par Nicolas Sarkozy, prolongée par François Hollande et amplifiée par Emmanuel Macron" .