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Neuf ans après la révolution populaire qui a contraint le président Hosni Moubarak à la démission, l'Égypte vit un climat politique de répression constante. De nombreux opposants ont été arrêtés ces derniers mois, à l'instar d'Alaa Abdel Fattah dont France 24 a rencontré les proches au Caire.

Le 25 janvier est une date symbolique en Égypte : celle du début des manifestations, en 2011, contre le pouvoir du président Hosni Moubarak qui était à la tête du pays depuis 1981. Alaa Abdel Fattah était l'une des icônes de cette révolution. Et cet activiste des droits de l'Homme, actuellement en détention, a été condamné à plusieurs reprises ces dernières années.

Neuf ans après sa chute, la société civile subit en effet, plus que jamais, une répression féroce. Le pays est en état d’urgence, toute manifestation y est interdite. Pourtant, des groupes d'Égyptiens ont défié le pouvoir en septembre 2019, en descendant dans les rues pour appeler à la démission du maréchal Abdel Fattah al-Sissi. Plus d’un millier de personnes ont depuis été arrêtées. Selon les organisations de défense des droits de l’Homme, 60 000 personnes ont été emprisonnées pour appartenance à une organisation terroriste depuis 2013.