Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football, a confié mardi qu'il n'y avait "quasiment" aucune chance qu'un match amical entre l'Algérie et la France ait lieu en 2020, faute de date disponible.
Le projet de match amical Algérie-France, annoncé pour l'an prochain, n'aura "quasiment" aucune chance d'avoir lieu en 2020 faute de date disponible, a annoncé mardi le président de la fédération française Noël Le Graët, assurant néanmoins garder la "ferme" volonté de le concrétiser.
"Quand je vois le calendrier, entre les matches de qualifications, l'Euro, la Ligue des nations, c'est très compliqué, pour eux comme pour nous. (...) Il y a une élection présidentielle importante là-bas (le 12 décembre). Mais il faut qu'on y arrive", a lancé le dirigeant auprès de l'AFP.
"En tout cas, (ce ne sera) pas au premier semestre", avait-il déclaré un peu plus tôt en conférence de presse après l'annonce de la prolongation de contrat du sélectionneur Didier Deschamps jusqu'en 2022.
"Ma volonté est toujours d'aller là-bas. C'est extrêmement difficile, d'abord de trouver des dates", a-t-il insisté.
"On a l'impression que la France ne pourra jamais rencontrer l'Algérie"
Hautement symbolique en raison de l'histoire commune aux deux pays, la seule rencontre France-Algérie a eu lieu en octobre 2001, à Saint-Denis. La Marseillaise avait été sifflée par une partie du public et le match avait été interrompu après l'envahissement du terrain alors que le score était de 4-1 pour la France.
Noël Le Graët a toutefois réaffirmé qu'il rêvait de pouvoir organiser dans un avenir proche un duel entre les Bleus, champions du monde 2018, et les Fennecs, champions d'Afrique 2019.
"On a l'impression que la France ne pourra jamais rencontrer l'Algérie, mais moi j'ai tellement envie. Ce sont les deux seuls pays pratiquement qui ne peuvent pas se rencontrer, alors qu'il y a un attachement", a-t-il souligné, rappelant les liens historiques et culturels entre les deux pays.
Le président de la FFF a précisé qu'il comptait se rendre en Algérie "fin janvier, début février pour bavarder", tout en restant attentif au "contexte politique là-bas qui doit se stabiliser" à deux jours de la présidentielle du 12 décembre.
Avec AFP