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Le site de socialisation, qui a passé le cap des 300 millions de membres, n'a pas encore indiqué s'il était près d'enregistrer un bénéfice net. Mais il semblerait toutefois qu'il commence tout juste à rentabiliser sa popularité.

Petit Facebook est devenu grand... et commence à être rentable. Mark Zuckerberg, son jeune PDG de 25 ans, a annoncé qu’après cinq ans d’existence, son réseau social, entièrement gratuit, gagne enfin "plus d’argent qu’il n’en dépense". "Nous ne pensions y arriver qu’en 2010, mais finalement ça y est, nos revenus ont dépassé nos dépenses au dernier trimestre", se réjouit la star de la Silicon Valley sur son blog. Il ne précise cependant pas combien la société a exactement gagné sur cette période.

La recette de Facebook en revanche est connue : pub, pub et mise aux enchères de publicités ciblées. En 2009, le site a, de plus, pu compter sur un lucratif contrat publicitaire d’environ 150 millions de dollars avec Microsoft.

Une bonne santé financière qui en a surpris plus d’un, tant le modèle économique des réseaux sociaux gratuits laissaient jusqu’à présent les analystes dubitatifs. En cinq ans, Facebook a réussi à amasser près de 700 millions de dollars auprès de différents investisseurs sur des promesses de rentrées d’argent futures plus ou moins vagues.

300 millions d’utilisateurs

Mais le pactole du plus fameux des réseaux sociaux, sa communauté, a donc fini par attirer suffisamment de publicitaires. Mark Zuckerberg a d’ailleurs profité de l’occasion pour enfoncer le clou, annonçant que Facebook comptait désormais 300 millions d’utilisateurs soit le cumul du nombre d’internautes des 10 pays européens les plus connectés.

Une sacrée performance puisqu’il a fallu moins d’un an au site pour doubler le nombre de ses utilisateurs. Entre juillet et septembre 2009, il a même gagné 50 millions de nouveaux aficionados. "C’est un chiffre impressionnant, mais, pour nous, ce n’est qu’un commencement. Notre but est de connecter tout le monde", se vante Mark Zuckerberg sur son blog.

Ce succès peut, en tout cas, donner des raisons d’espérer aux autres réseaux sociaux, au premier chef desquels l’autre étoile montante du Web, Twitter. S’il a été élu site à la progression la plus rapide du Net (+1382 % d’utilisateurs par mois) selon Nielsen Group, son modèle économique reste désespérément flou. D’autant que le site de microblogging ne fait pas encore appel, lui, à la publicité.
 

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