À la une de la presse, jeudi 17 octobre : les Américains peuvent-ils obtenir de la Turquie un cessez-le-feu, une semaine après le début de l’offensive contre les Kurdes du nord de la Syrie ? Au Maroc, la journaliste Hajar Raissouni a finalement été graciée par le roi. Et puis, un alpiniste népalais est en passe de réussir à gravir les 14 sommets de plus de 8 000 mètres en 7 mois !
L’offensive turque contre les miliciens kurdes dans le nord de la Syrie est à la une de la presse internationale. Le Daily Sabah, quotidien turc pro-Erdogan, écrit dans son édito qu’"imposer des sanctions à la Turquie maintenant serait l’une des plus grandes erreurs de l’histoire des États-Unis." The New York Times estime de son côté que Donald Trump défend sa décision de retirer les troupes américaines, "un ordre que beaucoup, y compris chez les républicains, ont interprété comme un acquiescement à l’incursion de la Turquie contre un allié". Pour The Washington Post, "le retrait précipité des États-Unis de Syrie est un moment marquant dans le retrait des États-Unis du Moyen-Orient". Ce que résume ainsi ce dessin publié dans La Croix : on y voit Donald Trump qui joue avec le feu… ou plutôt avec une bombe, au-dessus du Moyen-Orient.
"D’abord la bonne nouvelle, écrit Libération. Hajar Raissouni, journaliste marocaine condamnée à un an de prison ferme le 30 septembre pour avortement illégal et relations sexuelles hors mariage, a été libérée mercredi soir. Tout comme son fiancé et son médecin". "Pourtant, poursuit le journal, la sortie de prison de Hajar Raissouni, aussi réjouissante soit-elle, est une victoire amère pour les féministes et les militants prodémocratie. Les articles du code pénal marocain, criminalisant l’avortement, et pénalisant les relations sexuelles hors mariage, restent toujours en vigueur." À propos des libertés individuelles, le journal marocain Tel Quel note que le manifeste "Hors-la-loi", lancé à la suite de l’arrestation de Hajar Raissouni "compte déjà près de 12 000 signatures. Le collectif qui le porte veut à présent se constituer en mouvement et ouvrir le débat sur la durée."
Gravir les 14 sommets de plus 8 000 mètres en sept mois, c’est "le défi surhumain d’un alpiniste népalais." Le Temps est allé à sa rencontre à Katmandou. La tentative de record de Nirmal Purja "qui soulève l’enthousiasme au Népal, est cependant l’objet de critiques de certains himalayistes, qui lui reprochent l’usage de bouteilles d’oxygène en haute altitude, et d’hélicoptères pour relier les camps de base."