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Le PSG tombe à Monaco, Saint-Etienne déjà en crise

Bien que dominé sur l'ensemble du match, l'AS Monaco s'est imposé dans les ultimes minutes face au PSG (2-0), grâce à des buts de Park (photo) et de Nenê. Rennes enfonce les Verts (1-0) et Auxerre renoue avec la victoire.

AFP - Monaco a battu le Paris SG en toute fin de rencontre grâce à Park et Nenê (2-O), dimanche soir, au Stade Louis-II, lors de la dernière rencontre de la 5e journée de Ligue 1.

Sans Coutadeur, non remis d'une entorse subie contre Marseille en match amical lors de la trêve internationale, mais avec la recrue phare de leur mercato, Gudjonhsen, qui fut très médiocre, les hommes de Guy Lacombe, désormais 7e de L1, ont su laisser passer la domination parisienne, avant de marquer aux moments opportuns.

Quant aux Parisiens, ils quittent le podium et peuvent regretter de ne pas avoir réussi à sanctionner leur domination de la deuxième période. Trop inconstants et nerveux, ils ont fait preuve d'une intrigante et inquiétante détresse en fin de rencontre.

Il fallait attendre plus de 20 minutes, et une bonne frappe du Parisien Clément captée en deux temps par Ruffier (20), pour voir le rythme de la partie accélérer. Jusqu'alors, les Parisiens avaient territorialement dominé des Monégasques, où Gudjohnsen était transparent et où Puygrenier donnait des signes de fébrilité, sans toutefois être dangereux.

Dès lors, les Azuréens répliquaient. A la suite de leur premier corner, Traoré se retrouvait seul face à Coupet, mais ratait sa reprise (24). La partie de ping-pong débutait. Une bonne tentative de Park (26) répondait à celle de Luyindula (25).

La bonne période monégasque débutait. Après un une-deux avec Park, Nenê était devancé par un Coupet attentif (27). Puis, Gosso décalait Alonso, dont le missile passait de peu à côté de la lucarne gauche de Coupet (28), lequel, par la suite, sortait de la poitrine un nouveau tir puissant du capitaine monégasque (31).

Sans se montrer trop entreprenant, les Parisiens maîtrisaient ensuite la fin de la période, excepté sur une tentative trop écrasée et croisée de Gudjonhsen (42), timidement revenu dans la rencontre.

Makelele et les siens débutaient la seconde période d'une toute autre façon. Plus incisifs, ils mettaient d'entrée Ruffier sous pression. Lancé par Luyindula, Giuly, excentré, croisait trop son essai (48). Maître de l'entrejeu, Paris poursuivait sa domination. Mais cette supériorité stérile se symbolisait par un manque de présence dans les endroits décisifs.

A force de ne pas savoir marquer, le PSG allait laisser échapper la partie, d'autant plus que ses supporteurs obligeaient l'arbitre à interrompre la partie entre la 76e et la 79e minute pour jets intempestifs de fumigènes et pétards.

Sur un contre, Alonso lançait Park, qui grillait Traoré pour marquer du droit (1-0, 83). Totalement déstabilisés, les Parisiens perdaient pied. Et Nenê, à nouveau servi par Alonso, doublait joliment la mise du gauche (2-0, 85). Afin de boire le calice jusqu'à la lie, Sessegnon s'énervait et était logiquement exclu (88).

Dans l'après-midi, Auxerre avait ouvert son compteur buts (2-0 contre Nice) et Rennes pris la 6e place (1-0 contre Saint-Etienne), tandis qu'Aiglons et Verts s'engluaient dans la zone rouge. "Il n'y pas de raison de ne pas avoir le moral", a toutefois estimé l'entraîneur stéphanois, Alain Perrin.