
Shimon Peres a quitté l'hôpital où il avait été admis samedi soir, après avoir été victime d'un malaise lors d'une cérémonie. La santé du président israélien, âgé de 86 ans, n'inspire aucune inquiétude, selon son médecin.
REUTERS - Le président israélien Shimon Peres a été autorisé dimanche à quitter l'hôpital proche de Tel Aviv où il avait été admis en urgence samedi soir à la suite d'un malaise.
"Le président Peres se sent très bien ce (dimanche) matin, sa santé est bonne", a dit son médecin personnel, le Dr Rafi Valdan, quelques instants avant que le chef de l'Etat, qui est âgé de 86 ans, ne quitte l'hôpital de Sheba-Tel Hashomer.
Un peu plus tôt dans la matinée, le directeur de l'établissement de soins avait annoncé que l'état de Peres n'inspirait aucune inquiétude. "Si les résultats des analyses sont bons, il pourra quitter dans les prochaines heures l'unité de cardiologie", ajoutait le Dr Zeev Rothstein au micro de la radio militaire israélienne.
Shimon Peres, qui est âgé de 86 ans, s'est effondré samedi soir lors d'une cérémonie à Tel Aviv mais a repris connaissance avant d'être placé en observation pour la nuit à l'hôpital.
Cité samedi soir par le site internet israélien YNet, son médecin personnel a expliqué qu'il faisait très chaud samedi lors de la cérémonie et que le président était resté longtemps debout.
"Il s'est évanoui pendant quelques secondes. Maintenant il se sent bien, il est souriant et il parle à tout le monde au téléphone", ajoutait le Dr Rafi Valdan.
L'ancien Premier ministre travailliste, cofondateur en 2005 du parti centriste Kadima, est un vétéran de la politique israélienne et sa carrière remonte à la fondation de l'Etat juif, en 1948.
Artisan, en 1993, alors qu'il était ministre des Affaires étrangères, des accords d'Oslo sur l'autonomie des territoires palestiniens occupés, il a partagé l'année suivante le prix Nobel de la paix avec le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et le Palestinien Yasser Arafat.
Il a été élu en 2007 au poste essentiellement protocolaire de président où il continue de plaider en faveur de la paix avec les Palestiniens et avec les autres voisins arabes.
Ses services ont annoncé dimanche que sa rencontre prévue avec l'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, n'était pas remise en question.