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La coalition internationale menée par les États-Unis a annoncé lundi avoir frappé des chefs d’Al-Qaïda dans le nord-ouest de la Syrie, au lendemain de l'annonce par l'OSDH de la mort de plusieurs jihadistes dans cette région.
Les États-Unis ont annoncé lundi 1er juillet avoir effectué une frappe visant des dirigeants d’Al-Qaïda en Syrie. Le missile qui a touché un village à l’est d’Idleb, visait des "agents" du groupe terroriste, "responsables d'avoir planifié des attaques menaçant des citoyens américains, nos partenaires et des civils", selon le communiqué du Commandement central américain.
"Avec nos alliés et partenaires, nous continuerons à viser Daech et Al-Qaïda pour empêcher les deux groupes d'utiliser la Syrie comme un refuge" explique le même communiqué.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait annoncé dimanche la mort de plusieurs chefs du groupe Hourras al-Din, lié à Al-Qaïda dans des bombardements dans la région d'Idleb. "Six chefs, dont deux Tunisiens, deux Algériens, un Égyptien et un Syrien, ont été tués dans un secteur à l'ouest d'Alep". Il s'agirait de la première frappe ciblée de ce type depuis février 2017 selon l'expert de France 24, Wassim Nasr.
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Fondé en février 2018, Hourras al-Din compte près de 1 800 combattants syriens et étrangers, selon l'OSDH. Il est actif dans la région d'Idleb, composée de la majeure partie de la province d'Idleb et de secteurs des provinces voisines de Hama, Alep et Lattaquié. Elle est dominée par le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, au côté duquel combat Hourras al-Din.
L'OSDH, qui dispose d'un large réseau de sources à travers la Syrie, avait indiqué dimanche ne pas être en mesure de déterminer l'origine des tirs, disant "ignorer s'il s'agit d'un bombardement de la coalition ou de la Russie", alliée du régime syrien de Bachar al-Assad.
Depuis fin avril, le régime de Damas et son allié russe ont intensifié leurs frappes sur la région d'Idleb. Des combats au sol ont lieu, en parallèle, dans quelques zones de cet ultime bastion anti-Assad, notamment le nord de la province de Hama.
Frontalière de la Turquie, la région d'Idleb fait l'objet d'un accord conclu en 2018 entre Ankara, parrain des rebelles actifs dans la zone, et Moscou, censé créer une "zone démilitarisée".
Mais cet accord n'a jamais été appliqué dans son intégralité, en raison du refus des jihadistes de se retirer de la zone tampon prévue.
Avec AFP