La télémédecine. Une initiative précieuse en Afrique pour permettre aux médecins de mieux soigner et diagnostiquer leurs patients. Au Japon, ce sont des chaises roulantes controlées par le cerveau qui font naitre de nouveaux espoirs.
Il y a presque 10 ans, l'hopital de Genève s'est mis à la télémédecine. Grace à ce projet, des médecins européens et des médecins de 15 pays d'Afrique francophone collaborent sur la toile. Sur des forums, ils posent leur question. Ils peuvent aussi suivre des cours virtuels. Enfin, par vidéoconférence, ils peuvent même demander de l'aide au diagnostique.
Cette semaine, nous avons assisté à une consultation entre le Dr Traoré depuis Bamako et le professeur Pittet-Cuénod, spécialiste en chirurgie réparatrice à l'hôpital de Genève. 2 enfants doivent être hospitalisés pour une fente labiale. Comme ils sont très jeunes, l'opération est un peu risquée: Ils risquent d'avoir du mal à s'alimenter et à respirer par le nez après l'intervention. Par vidéoconférence, les deux chirurgiens peuvent donc échanger leur conseils, parfois même grace à des schémas très simples.
Pendant ce temps, dans le département d'urologie, les questions arrivent par internet. Et de plus en plus souvent, ce sont des médecins africains qui répondent: Ils connaissent bien les réalités du terrain et sont très assidus sur le réseau. Conçu il y a plus de 10 ans comme un échange Nord-Sud, la télémédecine est un projet qui fonctionne très bien dans un cadre sud-sud, entre villes et pays d'Afrique.
Dans ce magazine, nous nous sommes aussi rendus dans le département de neuroimagerie où l'on découvre que notre cerveau peut guider un robot à distance, à 1500 kilomètres, par le seul mouvement de la pensée. Ce projet pourrait donner lieu à de nombreuses applications médicales: Au Japon, des chaises roulantes viennent de voir naissance, elles fonctionnent sans un geste!
Enfin, dernière découverte, au Maryland. Un robot apprend aux enfants à parler. Cosmobot, c'est son nom, est un ami virtuel qui soigne les troubles du langage.