
"Aucun élément" ne permet d'accréditer l'hypothèse d'une origine criminelle concernant l'incendie qui a ravagé une partie de Notre-Dame en avril, a annoncé mercredi le parquet de Paris, à l'issue de l'enquête préliminaire.
La piste criminelle est désormais écartée. Deux mois après l'incendie de Notre-Dame-de-Paris, le parquet de la capitale n'a pas retenu, mercredi 26 juin, la piste criminelle et ouvert une information judiciaire pour dégradations involontaires en raison de violation des règles de prudence et de sécurité.
Le procureur de la République de Paris a annoncé dans un communiqué que le parquet avait clôturé l'enquête préliminaire. "En l'état, aucun élément ne permet d'accréditer l'hypothèse d'une origine criminelle", a déclaré Rémy Heitz.
"Si certaines défaillances (...) ont été mises en évidence, les investigations réalisées ne permettent cependant pas, à ce jour, de déterminer les causes de l'incendie", a-t-il ajouté.
Une cigarette mal éteinte
Selon Rémy Heitz, plusieurs hypothèses ont retenu l'attention des enquêteurs, dont celles d'un dysfonctionnement du système électrique ou d'un départ de feu occasionné par une cigarette mal éteinte, "sans qu'il soit possible d'en privilégier une à ce stade".
"Des investigations plus approfondies, justifiant notamment un important travail d'expertise, vont désormais devoir être menées", a-t-il ajouté.
Elles seront réalisées dans le cadre d'une information judiciaire contre X ouverte mercredi pour "dégradations involontaires par incendie, par violation manifestement délibérée d'une obligation de prudence ou de sécurité".
Avec Reuters