
En République Démocratique du Congo, la presse de ce vendredi 31 mai 2019 salue le retour au pays de la dépouille de l’opposant Etienne Tshisekedi. À la Une en France : l’interview exclusive du procureur de la République de Paris sur les violences policières en France, et le bleu souffle-t-il sur Roland-Garros ?
À la Une de la presse congolaise, le retour de la dépouille d’Etienne Tshisekedi en République Démocratique du Congo, plus de deux ans après son décès en Belgique. Le père de l’actuel président de République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a été le "plus vieil opposant aux régimes successifs de Mobutu, Kabila père et Kabila fils" et il "termine sa longue marche ce samedi 1er juin 2019 à la concession familiale de la N’Sele", écrit Le Potentiel. De son côté, le journal La Prospérité indique dans un éditorial que "Feu Etienne Tshisekedi a drainé un monde fou ce jeudi 30 mai à l’arrivée de sa dépouille mortelle à Kinshasa. Son aura de héros ne le quitte donc pas". Enfin, Jeune Afrique rappelle aussi, caricature à la clef, que "jusqu’à la dernière minute, le feuilleton du rapatriement de la dépouille" en RDC d'Étienne Tshisekedi, décédé en février 2017 d’une embolie pulmonaire à Bruxelles, "aura pris des allures d’imbroglio".
"Des policiers seront renvoyés en correctionnelle". Dans une interview accordée au Parisien Aujourd’hui en France, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, dresse le "bilan judiciaire des six mois de mobilisation des Gilets jaunes dans la capitale" et répond aux accusations de violences de la part des forces de l'ordre.
Enfin, la France attend depuis 1983 un successeur à Yannick Noah, dernier représentant du pays vainqueur à Roland-Garros. Ce vendredi, L’Equipe s’enflamme (un peu, beaucoup, à la folie?...) en estimant sur sa Une que le "bleu souffle" sur Roland. Le quotidien sportif résume : "Auteur d’un exploit face à Fernando Verdasco, Antoine Hoang affrontera Gaël Monfils au troisième tour, rejoignant Benoît Paire, Corentin Moutet et Nicolas Mahut, en lice aujourd’hui. De quoi redonner des couleurs au tennis masculin tricolore."