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"Donald Trump et Viktor Orban, même combat?"

Dans la presse, ce mardi 14 mai, l’accord conclu lundi entre les représentants des contestataires et le Conseil militaire de transition, au Soudan. La visite, hier également, du président hongrois Viktor Orban à la Maison-Blanche. L’hommage national aux deux soldats français morts la semaine dernière au Burkina Faso. Et des clichés très chouettes.

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Dans la presse, ce matin, l’accord conclu hier entre les représentants des manifestants et les généraux au pouvoir, pour organiser la transition au Soudan.

Le porte-parole du Conseil militaire, le général Chamsedddine Kabbachi, a annoncé que les deux parties se sont entendues «sur la formation des entités de la transition aux niveaux souverain, exécutif et législatif», d’après Sudan Vision – qui ne fait pas état, en revanche, de la mort de six personnes, un militaire et cinq manifestants, tuées quelques heures, seulement, après l'annonce de cet accord - «des éléments non identifiés qui voulaient saboter les négociations» et qui auraient ouvert le feu devant le QG de l'armée, où sont rassemblés depuis plus d'un mois les manifestants, selon le Conseil militaire. Une situation qui ne fait qu’alimenter la méfiance d’Al-Rakoba, qui critique le rôle du Conseil militaire de transition dirigé par Abdel Fattah Burhan. Le journal soudanais exprime sa déception face au fait que ce dernier ne se soit pas empressé de former un gouvernement civil et l’accuse, malgré l’accord d’hier, de vouloir garder le pouvoir pour une période indéterminée, de chercher à «voler la révolution». Al-Rakoba en veut pour preuve le fait que le Conseil militaire n’a pas réagi aux «massacres commis par le régime et ses milices, contre des citoyens désarmés».

Aux Etats-Unis, la visite, hier, du président hongrois Viktor Orban, fait des vagues. L’accueil chaleureux réservé à «l’autocrate» Viktor Orban par Donald Trump déplaît beaucoup à NBC – qui estime que le président américain devrait chercher à «isoler» le dirigeant hongrois, plutôt que de l’accueillir à bras ouvert à la Maison-Blanche. «Les élections européennes ont lieu dans moins de 15 jours, et cette visite ne fera qu’apporter de l’eau au moulin des forces illibérales qu’Orban et son parti, le Fidesz, représentent», critique la chaîne de télé américaine, qui rappelle que le président hongrois est l’un des seuls dirigeants européens à soutenir son homologue américain. Donald Trump n’a d’ailleurs pas manqué de lui rendre la politesse, d’après The Washington Post – qui rapporte que le président américain a présenté Viktor Orban comme un «homme dur» mais «respecté». Viktor Orban est «apparemment un peu controversé comme moi mais ce n’est pas grave», a ajouté Donald Trump, en saluant la politique d’immigration du dirigeant hongrois, balayant d’un revers de main les critiques de cette politique au sein de l’Union européenne.

En France, 17 ONG dénoncent des «menaces» contre la liberté de la presse, après la convocation de trois journalistes par les services de renseignement français, pour avoir détaillé l’usage d’armes françaises au Yémen. D’après Amnesty international, la Fédération internationale de la Ligue des droits de l’Homme, Human Right Watch, Médecins du monde, ou encore l’association Sherpa, cette convocation «constitue une atteinte inacceptable à la liberté de la presse et la protection des sources journalistiques» une prise de position soutenue par l’Assemblée générale de la Fédération européenne des journalistes, d’après Le Monde – qui précise que cette dernière dénonce, pour sa part, une procédure qui aurait «pour but implicite de faire taire les journalistes et empêcher une réaction de l’opinion publique sur une potentielle implication de Paris dans des crimes contre les populations du Yémen».

En France, un hommage national sera rendu ce matin à Paris à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, les deux soldats morts la semaine dernière, au Burkina Faso, lors de la libération d’otages. Le Figaro évoque «l’hommage de la France au courage de ses soldats», une cérémonie présidée par Emmanuel Macron qui se tiendra aux Invalides. L’occasion pour le journal de saluer la mémoire des tous les militaires tombés au Sahel et en Afghanistan ainsi que l’engagement tous ceux qui continuent à livrer «la longue guerre contre le djihadisme». Une guerre dans laquelle la France se trouve «en première ligne», d’après Le Parisien, qui évoque la nécessité, pour le président Macron, de ne pas se retrouver «accusé de récupération politique», en pleine campagne électorale pour les européennes. «Macron, souvent prompt au lyrisme en ce type de circonstances, saura-t-il peser ses mots pour s’éviter les critiques?», s’interroge le journal – en rappelant que «le silence et le recueillement peuvent aussi être des signes de grandeur».

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