
Dans la presse ce vendredi 10 mai, l'ONG française Elisecare plombée par des accusations de viols en Irak, les chiffres d'un "boom" de la prostitution sur Internet qui inquiètent en France, alors qu'aux États-Unis, on tente de comprendre ce regain de tensions entre Washington et Pyongyang, qui montre les limites relation de la diplomatie personnelle de Donald Trump avec Kim Jong-un, et en Afrique, le Jornal de Angola revient sur la polémique d'un Toutankhamon africain.
La presse canadienne parle d'un "accès de fièvre" entre Washington et Pyongyang. Après deux nouveaux tirs de missile du régime, les Américains ont annoncé la saisie d'un cargo nord-coréen accusé d'avoir violé les sanctions internationales. Des incidents qui risquent de compromettre la reprise des négociations sur la dénucléarisation. Pourtant, malgré l'échec de leur deuxième rencontre à Hanoï, en février dernier, les deux dirigeants ont tenté jusqu'ici de garder de bonnes relations personnelles, quitte à combattre leur propres conseillers, titre le Washington Post.
Mais, pour l'ancien diplomate américain Jeff Hawkins, interrogé dans L'Opinion, derrière Donald Trump il y a bien la patte de John Bolton, son conseiller à la sécurité. Selon lui, c'est John Bolton qui aurait fait échouer les discussions au Vietnam...
C'est une polémique qui rappelle celle d'Oxfam en 2018, à lire dans Libération. Des collaboratrices d'une ONG, française cette fois, Elisecare, accusent de viols leurs supérieurs hiérarchiques. Bilal Tarabey donne la parole à deux victimes. Deux jeunes femmes voulant faire de l'humanitaire, séduites par l'engagement d'Elisecare en faveur des femmes yazidies, dont beaucoup ont été violées par les jihadistes de l'organisation État islamique. Elles racontent être parties à l'aventure en 2016, pour près de 500 euros, à Erbil. Seules, surchargées de travail, elles se retrouvent bientôt à la merci de leur chef de mission en Irak… Ils les aurait violées à plusieurs reprises. Aujourd'hui, après deux plaintes déposées devant la justice française, classées sans suite – elles dénoncent l'omerta. Leur chef de mission est toujours en poste.
Coup de projecteur sur la prostitution en ligne qui explose en France. Un "boom" décrypté dans le dossier du Parisien. Pour la première fois, en 2018, plus de la moitié des réseaux de proxénétisme démantelés opéraient sur Internet, sans mettre des filles dans la rue.
La presse africaine observe de loin l'exposition consacrée à Toutankhamon, jusqu'en septembre à la Grande halle de la Villette, à Paris. Dans les colonnes du Jornal de Angola, la thèse d'un Toutankhamon africain et d'une civilisation égyptienne noire refait surface.