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A la Une la presse, ce mardi 30 avril, la réapparition, dans une vidéo de propagande, du chef de l’organisation Etat islamique, Abou Bakr al Baghdadi. Les conséquences du cyclone Kenneth qui a frappé le Mozambique la semaine dernière. Les gilets jaunes et les syndicats en piste pour les traditionnels défilés du 1er-Mai, où s’étaient illustrés l’année dernière les «black blocs» et Alexandre Benalla. Et une baleine blanche suspecte.

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A la Une de la presse, la réapparition, dans une vidéo de propagande du groupe Etat islamique, diffusée hier, du chef de l’organisation, Abou Bakr al Baghdadi.

«Le chef du groupe Etat islamique fait sa première apparition depuis 5 ans», annonce The Guardian. Le quotidien britannique note que le responsable de l’organisation affiche «un air plus grave que lorsqu’il proclamait, en 2014, l’existence de (son) califat aujourd’hui disparu». D’après le journal, cette apparition aurait pour objectif de «reconnaître la perte des derniers territoires du groupe Etat islamique, et de prouver que Baghdadi est toujours en vie». The Guardian rapporte aussi que les services de renseignement occidentaux font état de luttes de pouvoir au sein de l’organisation ces derniers mois – des dissensions internes qui auraient affaibli la position d’Al-Baghdadi, et remis en cause son statut de leader. Selon le journal, ces troubles auraient atteint leur paroxysme le 7 janvier dernier, lorsqu’une fusillade aurait forcé Baghdadi à fuir la ville syrienne de Baghouz puis à rejoindre l’Irak, où il se cacherait actuellement dans la province d’Al-Anbar, dans l’ouest du pays. D’après le quotidien émirati The National, qui note, lui, que le chef de l’organisation ne montre pas de signes visibles des blessures qui lui auraient été infligées en Syrie, Baghdadi a assuré que son groupe est responsable des attentats de Pâques, au Sri-Lanka - une attaque toujours attribuée par les autorités sri-lankaises à un groupe extrémiste local.

The National revient aussi sur les conséquences du cyclone Kenneth, qui a frappé le Mozambique la semaine dernière, moins de six semaines après le cyclone Idaï. La photo à la Une montrant une petite fille buvant l’eau de pluie récupérée par une gouttière a été prise à Pemba, dans le nord du pays, où le cyclone a frappé. Cette catastrophe naturelle a notamment pour conséquence de priver les habitants d’eau courante. Un problème sanitaire auquel s’ajoutent beaucoup d’autres. Le magazine français Sciences et Avenir annonce une montée des eaux "dévastatrice", provoquée par de très fortes pluies. D’après les autorités mozambicaines, 38 personnes auraient perdu la vie depuis le cyclone, et 200.000 sans-abri seraient confrontés aux inondations à Pemba.

En France, les syndicats et les gilets jaunes se mettent en ordre de bataille, pour les traditionnels défilés du 1er mai. D’après L’Humanité, les manifestations de demain vont donner le coup d’envoi de deux mois de manifestations «non-stop» - «un printemps des luttes», selon L’Huma, qui évoque un agenda social déjà «chargé» avant la prise de parole, la semaine dernière, d’Emmanuel Macron – dont l’allocution n’aurait pas contribué à «alléger» la contestation. L’Opinion, pour sa part, dit redouter la convergence, demain, des gilets jaunes, des syndicats et des «black blocs», ces groupes radicaux, dont la violence avait entaché des défilés du 1er mai de l’année dernière.

Les manifestations du 1er mai de 2018 ont aussi été le point de départ de l’affaire Alexandre Benalla. Les images montrant l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron interpellant violemment un couple lors des manifestations à Paris a été le début d’une longue, très longue série de révélations - un «premier acte» sur lequel revient Le Figaro – qui cite le commentaire du président de la commission des lois du sénat, qui a auditionné Alexandre Benalla. Selon Philippe Bas, «il n’y aurait pas eu d’affaire Benalla si une sanction appropriée avait été prise» dès le départ, avec «le licenciement de l’intéressé», et l’information de la justice. «Benalla, c’est vrai, ne sait pas s’arrêter», accuse Vincent Crase. Dans une interview à Libération, le comparse d’Alexandre Benalla lors des incidents du 1er mai 2018 tente de se démarquer de son ancien ami, évoque son ressentiment contre ce qu’il appelle le «tribunal médiatique», et annonce son prochain déménagement au Sénégal.

Jetons un cil, enfin, au Huffington Post, qui rapporte que des pêcheurs norvégiens ont repéré la semaine dernière une baleine blanche, aussi appelée béluga, s’approchant dangereusement de leurs bateaux - une bestiole pourvue d’un harnais, où aurait été inscrite la mention «équipement de Saint-Pétersbourg». C’est ce harnais, qui aurait pu servir à transporter une caméra voire une arme et le comportement de l’animal, absolument pas farouche, qui auraient mis la puce à l’oreille des autorités maritimes norvégiennes. Si les chercheurs russes contactés rejettent en bloc ces accusations, The Guardian ,cité par le HuffPost, rapporte qu’un reportage réalisé de la télé russe, a révélé il y a deux ans que des militaires russes avaient commencé à entraîner des baleines, des dauphins… et même des phoques.

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