À l'heure où la sécurité est une préoccupation majeure en Israël, les militaires sont courtisés en politique. De nombreux partis cherchent à intégrer d'anciens généraux. Un phénomène qui s'est généralisé pour les élections législatives.
Quelque 6,3 millions d'Israéliens sont appelés mardi 9 avril à élire les membres de leur parlement, la Knesset, un scrutin qui déterminera le choix du futur Premier ministre. Lors de la campagne, d’anciens hauts gradés, appelés "les protecteurs", ont été particulièrement courtisés.
Tous les partis ou presque cherchent ainsi à intégrer d'anciens généraux qui se sont illustrés par le passé. Le phénomène n'est pas nouveau, mais il s'est généralisé pour ces élections.
Parmi eux, le général Benny Gantz, tête de la liste centriste Bleu-Blanc. Outsider de ces élections, il met l’accent lors de ses meetings sur ses faits d’armes, notamment au Liban et à Gaza. À quelques jours des élections, il dépasse dans les sondages le parti de l'actuel Premier ministre Benjamin Netanyahou .
L’ancien général Tal Russo, qui a passé 40 ans dans l’armée, a choisi pour sa part de rejoindre les travaillistes. Il est le numéro 2 de la liste du parti. Longtemps dominateur en Israël, ce dernier n'est pour l'instant crédité par les sondages que d'une dizaine de sièges (sur 120) dans le futur Parlement.