logo

Dans la presse, jeudi, le récit d'une "descente aux enfers" au Sahel, une région aux prises avec des violences djihadistes et interethniques. Coup de projecteur sur les 70 ans de l'Otan, une organisation fragilisée de l'intérieur mais dont le rôle reste essentiel, notamment face à une Russie conquérante. Enfin, la lapidation des homosexuels à Brunei rendue possible par l'introduction de la charia dans le nouveau code pénal suscite l'indignation.

La détérioration de la situation sécuritaire au Sahel est décryptée, jeudi, dans Courrier International, qui y voit une "descente aux enfers". Une réalité mise en lumière par le massacre, fin mars, de 160 Peuls par une milice dans le centre du Mali. En cinq mois, ce sont plus de 4   500 personnes qui ont été tuées au Sahel dans plus d’un millier d’incidents interethniques violents … Un constat d’échec pour les 4   500 militaires français de l’opération Barkane, les plus de 13   000 soldats de la Minusma, sans compter ceux du G5 Sahel. Libération propose un retour sur les lieux du massacre d’Ogossagou, dans la région de Mopti. Là-bas, des familles peules sont revenues dans leur maison pour profiter de la protection des Casques bleus, désormais déployés par crainte de nouvelles exactions.

"Un pour tous et tous pour un", la devise d’une alliance qui a 70   ans. Pour l’anniversaire du traité de l’Otan, les vingt neuf ministres des Affaires étrangères des États membres sont réunis à Washington. L’occasion pour le Wall Street Journal de plébisciter une "alliance qu’il faut conserver" et qui s’interroge sur l’état du monde "si elle n’existait pas". Une organisation qui reste d’actualité pour le Financial Times, car "l’Europe a besoin du soutien des États-Unis pour contrôler la Russie de Vladimir Poutine".

Au Brunei, la lapidation pour les homosexuels, la flagellation publique pour l’avortement ou encore l’amputation pour le vol sont désormais en vigueur. L'introduction de la charia dans le code pénal a suscité une levée de boucliers à travers la planète. The Independent demande au Royaume-Uni, ancienne puissance coloniale, de prendre ses responsabilités en matière de sauvegarde des droits de l’Homme. En France, nous dit Libération, c'est le droit des transsexuels qu'il faut défendre.