La catastrophe minière de Brumadinho, au Brésil, a fait moins 84 morts et 276 disparus, selon un dernier bilan publié mardi. Les secours n'ont réussi à identifier que 48 victimes pour l'instant.
Le Brésil continue de compter ses morts après la catastrophe de Brumadinho. Le bilan provisoire de la rupture d'une digue sur une exploitation minière de la compagnie Vale s'est alourdi, mardi 29 janvier, passant à au moins 84 morts et 276 disparus. Seules 48 personnes ont été identifiées pour le moment, selon les services de la Protection civile.
La digue qui s'est rompue sur le site d'extraction de minerai de fer de Corrego do Feijao, dans l'État du Minas Gerais, a libéré un torrent de boue qui a emporté des bâtiments et des installations de la société minière ainsi que des habitations de la localité voisine de Brumadinho.
Une catastrophe similaire s'était produite en 2015, à une centaine de kilomètres à l'est de Brumadinho sur une autre exploitation minière de la société Samarco Mineracao, appartenant conjointement à Vale et au groupe BHP.
La justice a placé sous séquestre dix milliards de reais (2,33 milliards d'euros) d'actifs de la compagnie minière afin de couvrir les dommages causés par ce nouvel accident.
Avec Reuters