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Open d'Australie : première demi-finale en Grand Chelem pour Lucas Pouille

Le Français Lucas Pouille s'est qualifié pour la première demi-finale en Grand Chelem de sa carrière en domptant le Canadien Milos Raonic (17e) en quatre sets 7-6 (7/4), 6-3, 6-7 (2/7), 6-4, mercredi à l'Open d'Australie, à Melbourne.

Vainqueur de Raonic à l'Open d'Australie, le Français Lucas Pouille atteint pour la première fois de sa carrière une demi-finale en Grand Chelem.

Lucas Pouille (31e) s'est qualifié en domptant le Canadien Milos Raonic (17e) en quatre sets 7-6 (7/4), 6-3, 6-7 (2/7), 6-4, mercredi 23 janvier à Melbourne.

Pouille (24 ans), entraîné par Amélie Mauresmo depuis moins de deux mois, est le premier Français à atteindre le dernier carré en tournoi majeur depuis Gaël Monfils à l'US Open en 2016. Il affrontera pour une place en finale le  n°1 mondial Novak Djokovic, qui s'est qualifié après l'abandon sur blessure du Japonais Kei Nishikori (n°9).

Lucas Pouille sort d'une triste saison 2018 au cours de laquelle il a plafonné au troisième tour en Grand Chelem et glissé du top 10 aux portes du top 30, avec une confiance au plus bas. Mais il connaît une embellie spectaculaire depuis le début de la quinzaine australienne, moins de deux mois après avoir fait appel à Amélie Mauresmo pour l'entraîner.

C'était d'autant plus inattendu qu'il avait perdu les quatre premiers matches de sa saison 2019, trois à la Hopman Cup (compétition par équipe mixte à Perth) et un au premier tour à Sydney (contre Rublev).

Révélé à l'été 2016

À 24 ans, il devient le quatorzième joueur français à rallier le dernier carré en Grand Chelem dans l'ère Open.

Pouille s'était révélé à l'été 2016 en s'offrant deux quarts de finale en tournoi majeur coup sur coup, à Wimbledon puis à l'US Open. Il n'avait pas récidivé jusqu'à cette édition 2019 de l'Open d'Australie.

En quarts de finale mercredi, passée la tension du début de match, qui lui a valu d'être mené  jeux à 0 après à peine plus de cinq minutes, Pouille a fait beaucoup plus que tenir tête à Raonic : il l'a muselé, en particulier sur son arme principale, le service, sur lequel il ne lui a laissé obtenir que peu de points gratuits. Il s'est au contraire montré impérial sur le sien : à l'exception du break concédé d'entrée, il n'a plus été confronté à la moindre balle de break du match.

Avec AFP