À la une de la presse, mercredi 26 décembre, l’inquiétude des Indonésiens face au risque d’un nouveau raz-de-marée. L’annonce d’élections anticipées en Israël. Le débat sur la lutte contre le réchauffement climatique. Des migrants accueillis "à bras ouverts". Et le Père Noël selon Donald Trump.
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À la une de la presse, mercredi matin, l’inquiétude des Indonésiens, qui redoutent de nouveaux raz-de-marée, après le tsunami de samedi qui a fait plus de 400 morts et des milliers de blessés.
Alors que les habitants tentent de retrouver les disparus et de réparer les dégâts, les autorités leur demandent de s’éloigner des zones côtières des îles de Java et Sumatra touchées par le tsunami. Un appel relayé par The Jakarta Post, qui rapporte que l’Anak Krakatoa reste "sous très haute surveillance". Ce volcan, dont l’éruption aurait provoqué des glissements de terrain à l’origine du tsunami, est toujours en éruption, ce qui fait redouter une nouvelle catastrophe. Les experts indonésiens déclarent "ne rien pouvoir prédire pour le moment", dans la mesure où ils n’ont pas encore pu "calculer la stabilité des pentes du volcan pour dire si oui ou non d’autres glissements de terrain sont à prévoir". Le spectre d’une nouvelle catastrophe, illustré par un dessin du The Jakarta Post où l’on voit l’Anak Krakatoa en pleine éruption, provoquant un nouveau raz-de-marée dans le détroit de la Sonde, entre Java et Sumatra.
En Israël, le premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé lundi la tenue d’élections anticipées le 9 avril, 8 mois avant la date prévue. Cette annonce provoque un branle-bas de combat de l’opposition, dont la cheffe, Tzipi Livni, appelle les élus du centre-gauche à "former un bloc" pour mettre en échec le Benjamin Netanyahu, accusé "d’ essayer de détruire ce qu’il reste de la démocratie israélienne". Ces déclarations sont à la une du Jerusalem Post, qui explique que l’argument brandi par le Premier ministre – l 'impossibilité de faire voter une loi sur la conscription des jeunes ultraorthodoxes juifs – n’est en réalité qu’un prétexte, et que ce qui est "au cœur" de ces élections anticipées, ce sont les enquêtes judiciaires qui le visent et sa tentative d’y échapper. Benjamin Netanyahu est actuellement sous la menace d'inculpations pour corruption dans plusieurs affaires . Viscéralement opposé au Premier ministre israélien, Haaretz annonce que les élections du 9 avril seront "décisives", "non pas à cause de la situation sécuritaire actuelle, des relations avec les États-Unis, du processus de paix, ou du coût de la vie et de l'effondrement de services publics", mais parce qu’il en irait de "l’avenir de la démocratie libérale en Israël", et du combat contre une idéologie de "la guerre totale des mondes, selon laquelle une défaite pourrait entraîner la mort".
En France, le ministre de l’Environnement répond à une pétition qui a recueilli plus d’1,7 million de signatures, qui demande à l’État de respecter ses engagements climatiques. Dans Le Parisien, François de Rugy dit être "agréablement surpris" par le nombre record de signatures recueillis par cette pétition, tout en assurant que "ce n’est pas dans un tribunal qu’on va faire baisser les émissions de gaz à effet de serre". Le ministre de l’Environnement lira sans doute avec intérêt le dossier de Libération sur la façon dont les cultivateurs de riz, de maïs et de café sont contraints de modifier leurs façons de les faire pousser, pour faire face à la fois à la hausse des températures et à l’augmentation de la population mondiale. Ou encore cet article du Monde, qui rapporte que le Japon annonce la reprise de la pêche commerciale de la baleine en juillet prochain, rejoignant ainsi l’Islande et la Norvège, qui pratiquent elles aussi ce type de pêche. Et ce en dépit des critiques des défenseurs de l’environnement, qui rappellent que certaines espèces de baleines, dont la baleine bleue, ont été presque totalement décimées, et que la plupart d’entre elles restent menacées.
Les migrants, la bête noire de Donald Trump, qui a répondu aux appels téléphoniques de jeunes Américains, lundi soir, depuis la Maison Blanche. Le président et son épouse, Melania ont répondu aux questions sur la tournée du Père Noël, à l’occasion du réveillon - une tradition à la une du journal espagnol El Mundo, qui raconte que Donald Trump a notamment été appelé par une petite fille de 7 ans, à laquelle il a lancé : "Tu crois encore au Père Noël ? Parce qu'à 7 ans, c'est plutôt rare". Un commentaire pas franchement diplomatique. Mais d’après le Huffington Post, la fillette n’aurait pas cillé un seul instant, gardant malgré tout son sourire et sa bonne humeur. Quant à son père, il a tenu à mettre les points sur les "i": "J'ai trouvé ça dingue que l'histoire fasse les gros titres. C'est Noël, et j'aimerais que la politique reste en dehors de cette époque. La remarque de Donald Trump ne m'a pas agacé: j'aime parler à mes enfants comme à des adultes"…
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