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Fusillade de Strasbourg : le plan Vigipirate relevé au niveau "urgence attentat"

À la suite de la fusillade de Strasbourg, le gouvernement français a relevé le plan Vigipirate à son niveau le plus élevé : "urgence attentat". L'assaillant est toujours en fuite. 350 policiers et gendarmes sont mobilisés sur le terrain.

Le gouvernement a porté le niveau du plan Vigipirate à "urgence attentat" après l'attaque sur le Marché de Noël de Strasbourg, a annoncé le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner lors d'une conférence de presse dans la nuit de mardi à mercredi. La fusillade a fait trois morts et plusieurs blessés mardi 11 décembre.

"Nous sommes actuellement en France en posture Vigipirate renforcée, le gouvernement vient de décider de passer en urgence attentat, avec la mise en place de contrôles renforcés aux frontières, et des contrôles renforcés sur l'ensemble des marchés de Noël en France pour éviter le risque de mimétisme", a déclaré M. Castaner.

"Il y aura aussi en complément une mobilisation plus forte encore du dispositif sentinelle sur l'ensemble du territoire", a-t-il ajouté, s'exprimant depuis la préfecture du Bas-Rhin.

"Les militaires de la force sentinelle ont fait usage de leurs armes pour tenter d'intercepter l'assaillant. Entre 20h20 et 21h00, il s'est confronté par deux fois à nos forces de sécurité avec systématiquement des échanges de tirs", a encore souligné M. Castaner.

Malgré ces confrontations, l'assaillant, "très défavorablement connu pour des faits de droits commun", est parvenu à s'enfuir.

"Les recherches se poursuivent pour interpeller l'individu", a indiqué le ministre de l'Intérieur, précisant qu'il "y a actuellement 350 personnes mobilisées pour tenter de mettre un terme à sa fuite", appuyées notamment par deux hélicoptères.

"Des moyens supplémentaires ont été mobilisés par le gouvernement et sont en cours d'acheminement sur Strasbourg", a encore déclaré M. Castaner.

Celui-ci a cependant annoncé que les sites confinés à Strasbourg durant toute la soirée -salles de spectacles, restaurants, bars...- ne l'étaient plus.

Des cellules psychologiques ont été mises en place "pour accueillir celles et ceux qui ont besoin de partager", a encore détaillé M. Castaner selon lequel "la ville fait déjà et fera demain l'objet d'un quadrillage renforcé".

Avec AFP