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En France, "personne n’a intérêt à une guerre civile"

À la Une de la presse ce matin : la crainte de nouvelles violences lors de la manifestation des Gilets jaunes samedi, Angela Merkel qui dit adieu à la CDU, et une étudiante néerlandaise qui invite 20 000 personnes à son anniversaire.

Le mouvement des Gilets jaunes inquiète une partie de la presse française.

À la veille d’une nouvelle journée de mobilisation qui intervient dans un contexte plus que tendue, Libération donne la parole aux manifestants dans ses colonnes. Un ancien ouvrier métallurgiste, qui bloque un rond-point dans l'Oise, prévient : "Un chien quand il a faim, il finit par mordre."

Va-t-on vers un samedi à très haut risque   ? C’est la question que se pose Aujourd’hui en France, qui consacre une grande partie de son édition à la manifestation prévue à Paris. Il détaille le dispositif exceptionnel mis en place  : 89   000 policiers et gendarmes mobilisés dans toute la France et 8   000 à Paris, ainsi qu’une douzaine de blindés.

Deux syndicats, Force ouvrière et la CGT, seraient prêt à mettre leur service d’ordre à la disposition des Gilets jaunes. "Personne n’a intérêt à une guerre civile" témoigne un syndicaliste dans le quotidien.

La presse allemande met à la une un "adieu" à Angela Merkel. Le Tagesspiegel évoque le début d’un départ programmé. Après 18 ans à la tête de la CDU, le chancelière allemande devrait quitter ses fonctions de dirigeante du parti. Une première étape avant la fin de son mandat.

Le successeur d’Angela Merkel aura la lourde responsabilité d’oxygéner un parti usé par le pouvoir. En 2017, la CDU a enregistré son plus mauvais résultat électoral avec 32.9   % des voix, loin des plus de 40   % recueillis par la formation en 2013

Enfin, le site du Daily mail nous rapporte cette histoire surprenante. Une adolescente néerlandaise habitant un petit village à l’est du pays a lancé une invitation sur Facebook pour convier quelques amis à célébrer ses quinze printemps.

Problème   : l’évènement a été rendu public et plus de 20   000 personnes ont déclaré vouloir participer. Le maire du village a du s’exprimer publiquement pour affirmer qu’il n’y aurait pas de fête et a prévenu que la police arrêterait toute personne souhaitant se rendre à l’anniversaire.

La jeune fille, elle, a dû fuir le village temporairement.