La sonde américaine InSight, lancée début mai, s'est posée lundi sur le sol de la planète Mars. Son objectif : écouter et scruter l'intérieur de Mars pour tenter de percer les mystères de sa formation, voici des milliards d'années.
Après sept mois de voyage dans l'espace, la sonde américaine InSight s'est enfin posée lundi à la surface de la planète Mars.
C'est la première fois depuis 2012 qu'un engin rejoint le véhicule Curiosity de la Nasa, le seul encore actif sur cette planète voisine de notre Terre. Jusqu’ici, seuls les États-Unis ont réussi à y poser des robots. L'URSS a écrasé plusieurs atterrisseurs, tout comme les Européens, tout récemment en 2016.
InSight a abordé l'atmosphère de Mars à 19 h 47 GMT (11 h 47, heure de Californie), de manière très oblique pour éviter de voler en éclats.
Le site d'atterrissage retenu par la Nasa se situe dans la "plaine de l'Élysée" (Elysium Plantia), un terrain lisse, sableux et bien ensoleillé.
Programme de travail chargé
InSight va déployer ses panneaux solaires qui alimenteront ses instruments. Car un programme de travail chargé attend la sonde.
Elle doit écouter et scruter l'intérieur de Mars pour tenter de percer les mystères de sa formation, voici des milliards d'années. Des connaissances qui permettront dans un second temps de mieux comprendre la formation de la Terre, la seule planète rocheuse dont nous avons réellement étudié l'intérieur jusqu'à présent.
InSight est notamment équipé d'un sismomètre de conception française, SEIS, qui écoutera ses plus infimes vibrations : ondes de choc des météorites, tremblements de terre, craquements des couches rocheuses, peut-être même mouvements du magma profond...
Autre instrument remarquable, allemand celui-là : HP3 ressemble à une taupe reliée par une laisse à l'atterrisseur et creusera de 3 à 5 mètres de profondeur sous la surface de Mars pour prendre sa température.
Avec AFP