![Attentat dans une synagogue de Pittsburgh : Trump veut la peine de mort pour le tueur Attentat dans une synagogue de Pittsburgh : Trump veut la peine de mort pour le tueur](/data/posts/2022/07/23/1658598628_Attentat-dans-une-synagogue-de-Pittsburgh-Trump-veut-la-peine-de-mort-pour-le-tueur.jpg)
Donald Trump a affirmé dimanche que la peine de mort devait être appliquée pour l'auteur de la tuerie de Pittsburgh. Le président américain va se rendre sur place alors que la communauté internationale a unanimement condamné l'attaque.
Quelques heures après l'attaque d'une synagogue à Pittsburgh par un homme armé, Donald Trump a affirmé que l'antisémitisme "doit être condamné et combattu partout où il se présente". Le président américain avait estimé un peu plus tôt que la fusillade n'avait pas grand chose à voir avec la législation sur les armes à feu et a assuré que les choses auraient été différentes s'il y avait eu des agents de sécurité dans la synagogue.
"Quand des gens font ce genre de choses, ils doivent être condamnés à mort", a-t-il ajouté.
"Ce qu'il y a de pire dans l'humanité"
L'auteur de la tuerie, Robert Bowers, a été inculpé de 29 chefs d'accusations, dont 11 chefs d'utilisation d'une arme à feu pour commettre un meurtre et 11 chefs d'obstruction de l'exercice d'une religion ayant entraîné la mort.
"Les actes de Robert Bowers représentent ce qu'il y a de pire dans l'humanité. Toutes les ressources de mes services sont consacrées à l'enquête fédérale sur ce crime odieux et au procès. Sachez que, dans cette affaire, la justice sera rapide et sévère", a promis Donald Trump.
![Attentat dans une synagogue de Pittsburgh : Trump veut la peine de mort pour le tueur Attentat dans une synagogue de Pittsburgh : Trump veut la peine de mort pour le tueur](/data/posts/2022/07/23/1658598628_Attentat-dans-une-synagogue-de-Pittsburgh-Trump-veut-la-peine-de-mort-pour-le-tueur_1.jpg)
Le président a dit que le tireur n'était pas l'un de ses partisans, une référence à l'arrestation, vendredi en Floride, d'un partisan de Donald Trump accusé d'avoir envoyé 14 colis piégés à des figures démocrates et des détracteurs de Trump.
Un "antisémite pervers et sectaire"
Plus largement, les réactions à cette fusillade se sont multipliées samedi soir, toutes condamnant le caractère antisémite de la fusillade.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a qualifié d'"attaque antisémite horrible" la fusillade de Pittsburgh. L'Amérique est "plus forte" que les actes d'un "antisémite pervers et sectaire", a pour sa part estimé la fille du président américain Ivanka Trump.
"Nous sommes tous blessés en réalité par cet acte inhumain de violence", a affirmé pour sa part le pape François dimanche, après la prière de l'Angelus, en appelant à "éteindre les foyers de haine qui se développent dans notre société".
Le président français Emmanuel Macron a tweeté un bref message condamnant l'attaque, de même que le leader de l'opposition britannique Jeremy Corbyn. La chancelière allemande Angela Merkel a dénoncé "la haine antisémite aveugle".
Je condamne avec force cet acte odieux d’antisémitisme à Pittsburgh. Mes pensées pour les victimes et mon soutien à leurs proches. https://t.co/pL9z72PdlL
Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 27 octobre 2018My thoughts are with those killed or injured in this horrific act of antisemitic violence, and with their loved ones. We must stand together against hate and terror.https://t.co/3fpyISfJM0
Jeremy Corbyn (@jeremycorbyn) 27 octobre 2018En Israël, une minute de silence a été observée dimanche lors du Conseil des ministres. "La nation d'Israël dans son entier se joint au deuil des familles des victimes de l'effroyable massacre de la synagogue Tree of Life de Pittsburgh", a déclaré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au début de la réunion.
La fusillade de samedi est "le plus grand crime antisémite" dans l'histoire des États-Unis, a-t-il ajouté. "Il est difficile de dépasser l'horreur des meurtres de juifs qui se rassemblaient pour le shabbat et qui ont été assassinés simplement parce qu'ils étaient juifs", a-t-il poursuivi.
Avec AFP et Reuters