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"Le système Mélenchon"

À la une de la presse ce lundi 22 octobre, l'inquiétude des Russes après l'annonce du retrait américain du traité de 1987 sur les armes nucléaires de portée intermédiaire, des élections de mi-mandat cruciales aux États-Unis, les dessous du "système Mélenchon" et le déplacement d'Emmanuel Macron dans l'Aude, où le président n'a pas le droit à la fausse note.

Le retrait des États-Unis, annoncé samedi par Donald Trump, du traité INF sur les armes nucléaires de portée intermédiaire suscite le malaise en Russie. Le quotidien Vedomosti s’insurge contre les raisons invoquées par le président américain, accusant Moscou de violer ce traité, signé en 1987, depuis de nombreuses années. Le journal économique dénonce une course aux armements avec la Chine. Pour Kommersant, le retrait américain plonge le monde dans une nouvelle ère nucléaire de dissuasion.

Une annonce, alors qu’à la une du Figaro, Donald Trump bat campagne pour les midterms. Ces élections, prévues le 6   novembre, ont pris l’allure d’un référendum "pour ou contre Donald Trump". Le journal conservateur rappelle que ces élections de mi-mandat sont un rendez-vous crucial qui peut radicalement changer le cours d’une présidence. Libération s’arrête sur le Texas, où le président américain se rend lundi pour soutenir le sénateur républicain Ted Cruz, en difficulté. Dans cet État du sud, le contrôle de l’immigration et de la frontière avec le Mexique divise les électeurs.

En France, Jean-Luc Mélenchon suscite la polémique, notamment sur son rapport aux médias. Le journal suisse Le Temps analyse les derniers dérapages du leader de La France insoumise. Ulcéré après les perquisitions mardi dernier à son domicile et au siège de son parti, Jean Luc Mélenchon s’en est pris aux journalistes de FranceInfo, désignés comme des "abrutis" et des "menteurs" pour avoir eux aussi mené leur enquête sur les comptes de campagne et de présumées surfacturations lors de la présidentielle. Libération décrypte "le système Melenchon", où trois structures gérées par des ultra fidèles retiennent tout particulièrement l’attention. Le journal de gauche souligne les effets contre-productifs de cette stratégie de la colère de Jean-Luc Melenchon. À quelques mois des élections européennes, "ces dérives discréditent l’option politique d’un Mélenchon rassembleur de la gauche".

Emmanuel Macron, lui, est attendu dans l’Aude, une semaine après les intempéries qui ont fait 14   morts. La Croix rapporte ces paroles d’habitants qui disent ne rien attendre de l’État, tandis que le Huffington Post estime que le président, en berne dans les sondages, n’a pas le droit à l’erreur.